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La maison de Millie
1 mai 2011

L'enfant et la rivière

27827_fHENRI BOSCO

Publié chez Folio junior ou Folio

A partir de 10 ans, 

155 pages

Quatrième de couverture:  Ce qui attire plus que tout Pascalet, dans ce pays de Provence où il vit, c'est la rivière.  Jamais encore il ne l'a vue.  Mais souvent il en rêve, surtout lorsque le braconnier Bargabot apporte à la maison les poissons qu'il y a pêchés.  Un jour, les parents de Pascalet s'absentent.  Et tante Martine est bien trop occupée pour faire attention à lui...

Pascalet va alors découvrir la fascinante rivière, et aussi Gatzo, un jeune garçon extraordinaire, qu'il délivre des bohémiens, avec lequel il va combler sa soif d'aventures.

Mon avis:  Du moment que Tante Martine monta sous les combles comme tous les après-midi, Pascalet en profita pour prendre la barque et se rendre dans l'Île.  Lieu tentateur et interdit de ses parents.  C'est arrivé là-bas que caché dans un buisson, il sera témoin, d'une bande de bohémien qui attacheront à un piquet Gatzo, un petit garçon qui vient d'être enlevé.  A la nuit tombée, Pascalet ira délivrer Gatzo et tous les deux partiront à l'aventure sur la rivière.

Je découvre avec bonheur cet auteur plein de sensibilité.  Quand il parle de la rivière, il parle d'un jardin liquide.  Paraît-il qu'on l'appellait le romantique nocturne.  Ses romans se passent beaucoup la nuit.  La lune est très présente.  Un petit roman enchanteur!  Ajouté à ces mots, les croquis au crayon de plomb de Georges Lemoine, c'est presqu'une petite leçon d'histoire naturelle.

Voici un extrait de son retour à la maison;

On fût à la maison, comme la nuit tombait.  Nous traversâmes le jardin.  Sous la treille de la terrasse, il y avait une lampe allumée.  Elle éclairait la table.  Le couvert était mis:  sur la nappe toute blanche, trois assiettes, une cruche d'eau et deux carafes de vin clair.  Le pain, avec son grand couteau, reposait sur une corbeille.  Il était roux.  Dans la cuisine, par la porte ouverte, on apperçevait le foyer, sur lequel deux poêlons et deux grosses marmites mijotaient paisiblement.  Devant le feu, on voyait Tante Martine.  Assise dans un vieux fauteuil, en tablier blanc, la coiffe de piqué noué sous le menton, les mains posées sur les genoux, immobile et grave, elle surveillait le repas du soir.  

p. 113 - Je me dirigeai donc d'abord vers ce bois dont la lisière était illuminée par la pleine lune.  Elle m'aida beaucoup cette nuit-là:  sa clarté éclaira ma route et sa grande douceur m'apaisa un peu, par enchantement.  Car la lune enchante les âmes bien mieux que toute autre planète.  Sa lumière est si près de nous!  On la sent attentive, affectueuse et, aux lunaisons de printemps, son amitié devient si tendre que toute la campagne s'attendrit.  Alors il n'y pas pour les enfants qui s'éveillent la nuit, de plus charmante conseillère.  Par la fenêtre ouverte elle éclaire leur chambre et quand ils se rendorment, elle fournit à leur sommeil les plus beaux songes.

Un petit classique à redécouvrir... 

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