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La maison de Millie
28 juin 2011

La passagère

553732_gfBarbara Ewing   

Publié chez J C  Lattès

2004

404 pages.

 

Quatrième de couverture:  Londres 1849.  L'épidémie de choléra fait rage et la ville tremble.

Sir Charles Cooper, éminent parlementaire et homme d'affaires britannique, décide d'envoyer sa plus jeune fille, l'étrange et très belle Harriet, à la campagne, loin de sa soeur bien-aimée, Mary. 

À Rusholme, Harriet décrouvrira un monde bien différent.  Elle y rencontrera Edward, son cousin, qui rêve de partir pour la Nouvelle-Zélande, sa tante Lucretia, si dépendante de son laudanum, ainsi que la formidable lady Kingdom et ses fils, deux des plus beaux partis du royaume.  Pourtant, Rusholme n'offrira qu'un répit temporaire à la jeune fille, qui n'aspire qu'à rerouver sa soeur. 

Mais quand Harriet regagne enfin son foyer, Londres est devenu pour elle plus dangereux que jamais.  Sa santé, tant physique que mentale, et sa liberté sont en jeu.  Fuir semble être son unique salut.

Seule et sans ressources, Harriet arrivera-t-elle à survivre?  Parviendra-t-elle à s'échapper et à se construire une nouvelle vie...?

La Passagère nous entraîne dans les recoins les plus sombres du Londres de l'Angleterre victorienne, puis sur les mers jusqu'en Nouvelle-Zélande, aux premières heures pleines d'espoir de la colonisation. 

Mon avis:  J'ai lu ce livre vers 2006 peut-être..., mais je me souviens de cette histoire que j'ai commencé, pour voir... et j'ai continué... parce que j'aimais cette atmosphère toute semblable à celle de Jane Austen, malgré qu'il n'en soit jamais question.  Plus je tournais les pages, plus je voulais en savoir sur la vie des  deux soeurs Cooper!  J'ai toujours eu de la difficulté à favoriser un détail plus qu'un autre dans ce roman, mais à la bibliothèque nous en avons toujours eu de bons commentaires.   Je dirais que c'est une livre qui se fait connaître de bouche à oreille :)

Une chose est certaine, les dévoreuses de romans Austenien , aimeront sûrement! Mais j'ajouterais que c'est un peu plus léger comme écriture, mais tout aussi agréable.

Je vous offre le début des 7 premiers chapîtres qui sauront mieux que moi évoquer l'atmosphère du roman:

CHAPITRES:

1.  La nuit tombait et les allumeurs de réverbères couraient dans les rues, leur échelle sur le dos, zigzaguant au milieu de la foule, ne s'arrêtant que le temps de grimper le long des lampadaires, agiles comme des singes, pour allumer les becs de gaz.  Ainsi, petit à petit, la lumière se répandait au bord de la Tamise, repoussant l'obscurité grandissante.

2.  -  Maintenant, ma chère Harriet, parlez-nous de Londres.  Pas du choléra, bien sûr.  Avez-vous vu Sa Majesté?  Avez-vous assisté à un ballet?  Savez-vous que la robe de mariée d'Alice vient de Londres?  J'ai bien insité la-dessus.  Racontez-nous tout.    (Ce sont les questions de tante Lucretia, assise sur le canapé entourée de ses filles, Augusta, Alice et Asobel)

3.  Cher Père, 

Le temps reste beau pour ce mois de septembre et tante Lucretia très optimiste pour le jour du mariage.  Bien entendu, elle et oncle William comptent sur la présence de Mary. (....)  Votre fille obéissante, Harriet Cooper.

Au chapitre 4, Mary demande à parler à l'avocat de Sir Charles.  Elle lui offre le thé dans le salon:  -  Monsieur Frith, commença-t-elle sans préambule, mais avec un sourire, j'ai trente ans aujourd'hui et je sais que ma mère souhaitait qu'une partie de son propre héritage me revienne à cause de mon infirmité, si je n'étais pas marié à cet âge.

5.  Quand la bonne apporta l'eau chaude, le lendemain matin, Harriet était déjà assise près de la fenêtre ouverte.  Deux paons se promenaient sur la pelouse et le mâle se pavanait, son plumage largement déployé comme pour saluer la naissance du jour.  

-  Le soleil va encore briller aujourd'hui, mademoiselle.  S'il pouvait continuer jusqu'à demain, tout le monde serait content.

-  Oui, sans doute.

6. À trois heures du matin, une petite pluie persistante se transforma brusquement en un véritable déluge.  En un heure, la boue avait envahi les chemins et les sanglots de Lucretia Cooper résonnaient dans toute la maison.

7.  Mary marchait précautionneusement sur les pierres disjointes, un mouchoir devant le nez pour se protéger de la puanteur ambiante, un peu honteuse de se sentir si mal.  L'homme qui l'accompagnait - un médecin - transportait deux seaux d'eau.  Ils se dirigèrent vert une porte entrebâillée et se glissèrent à l'intérieur. 

Le bruit et l'odeur les informèrent de la situation.  Une femme vomissait dans un coin sombre et criait de douleur dans le même temps.  Tous les membres de la famille l'entouraient, apeurés et impuissants, et posèrent des yeux vides sur les visiteurs.  Le médecin s'approcha rapidement de la malade et nettoya son visage avec un peu d'eau. 

 

On peut voir par chaque début de chapitre, la montée lente, mais sûr, de l'intrigue.  Vraiment, un beau roman dont il serait dommage de passer à côté.

7104899 

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