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La maison de Millie
7 octobre 2011

Les pauvres gens

618654_fPremier roman de Dostoïeski (1846)

Edition de Richard Millet

Mars 2005

Les pauvres gens vit sa publication saluée par un concert de louanges enthousiastes.

C'est un roman épistolaire qui met en scène un vieil employé de bureau et une jeune orpheline   qu'il prend sous sa protection.

Dans le choix de ses personnages, de leur milieu, dans l'ombre qui entoure, jusqu'au bout, les rapports qu'ils entretiennent, ce roman annonce déjà les plus grandes oeuvres de Dostoïevski.

Quatrième de couvertureLes Pauvres Gens est le premier roman publié par Dostoïevski, celui qui le rendit d'emblée célèbre. Il a raconté comment l'idée lui en était venue : en se promenant un soir d'hiver dans Pétersbourg. Toute la ville lui apparut comme une rêverie fantastique. " C'est alors que m'apparut une autre histoire, dans quelque coin sombre, un cœur de conseiller titulaire, honnête et pur, candide et dévoué à ses chefs, et avec lui, une jeune fille, offensée et triste, et leur émouvante histoire me déchira le cœur.

Et ce qu'en dit Wikipédia... 

Le roman est constitué par l'échange de lettres de deux personnages seulement. La correspondance se déroule sur quelques mois, du 8 avril au 30 septembre.

Un vieux fonctionnaire, Macaire Alexéïevitch Diévouchkine, correspond avec une jeune fille, Varvara Alexéïevna Dobrossiélova, parente éloignée pour laquelle il s'est pris d'affection. Ils habitent l'un en face de l'autre dans des immeubles délabrés de Saint-Petersbourg et en se racontant les petits événements de leur quotidien, rendent compte de leurs conditions de vie misérables. Ainsi, Macaire habite dans la cuisine d'un grand appartement qu'il partage avec de nombreux personnages, dont la famille Gorchkov : leurs malheurs essaiment tout au long du roman.

Bien que tous deux soient sans le sou, ils s'entraident autant que faire se peut, tantôt par l'envoi de menue monnaie, tantôt par de petits cadeaux : des bonbons, des dentelles. Macaire Diévouchkine n'hésite pas à s'endetter pour aider Varvara Alexéïevna trop faible et trop malade pour travailler et sombre dans une plus grande misère chaque jour : ses vêtements se délabrent, ses dettes s'accumulent.

L'échange épistolaire est marqué par quelques épisodes un peu plus longs : le récit de l'enfance de Varvara et le début de ses malheurs à Saint-Petersbourg le premier amour de la jeune fille pour l'étudiant Pokrovski, la peinture des habitants de l'appartement communautaire de Macaire ou la quête d'argent de ce dernier auprès de ses collègues ou dans les bas-fonds de la ville.

Cette correspondance, Macaire en résume l'essence dans une dernière lettre, qu'il n'envoie finalement pas : « Vous savez, je ne sais même plus ce que j'écris, je ne sais plus rien, je ne me relis même pas, je ne me corrige pas. J'écris seulement pour écrire, pour m'entretenir avec vous un peu plus longtemps... ». Cette dernière lettre résume l'un des principaux enjeux de cette œuvre : dessiner l'avenir de la littérature. Il s'agit d'une écriture vitale, automatique, une création toute vive, une création brute : c'est le réalisme, enfin. Dostoïevski compose cette œuvre à l'âge de vingt-cinq ans. En même temps qu'il assigne à la littérature sa nouvelle voie, c'est la sienne qu'il annonce. Le joueur et Les Pauvres Gens sont les œuvres les plus réalistes qu'aient produites Dostoïevski.

Mon avis:  C'est avec ce petit roman que je fit la connaissance de Dostoïevski.  J'ai lu ce livre il y a une dizaine d'année.  Une jolie petite édition imprimé chez P.O.L. 

Dans cette édition, le roman est précédé de :  Du copiste à l'écrivain par Richard Millet.   J'imagine qu'on retrouve également ce rajout dans l'édition Folio.

J'ai toujours fait un lien entre ce roman de Dostoïevski et un film contemporain; M. Hire avec Michel Blanc et Sandrine Bonnaire (1989)  J'avais adoré ce film et le jeu de Michel Blanc.  C'est d'ailleurs avec ce film que j'ai découvert cet acteur.   Il y a vraiment des ressemblance dans l'atmosphère et du film et du livre.

Synopsis : M. Hire vit depuis des années dans le même appartement, ni pauvre ni riche. Il attend. Alice, qui loge dans un studio juste en face, se rend brusquement compte qu'il l'observe depuis des mois. Il sait tout d'elle et en tombe amoureux, alors qu'Alice est éprise d'Emile et prête a tout pour le protéger.

Tout ça me donne vraiment envie de relire ce charmant roman et de revoir M. Hire.  Deux valeurs sûres puisque je sais d'avance que j'avais adoré ces deux oeuvres, donc je ne risque pas d'être décue.  De plus j'aime beaucoup relire ou revoir une histoire avec des yeux qui ont pris de l'âge.  C'est avec tout un autre point de vue qu'on refait la route. 

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