Katherine Mansfield, Daphné DuMaurier et une biographie de la rentrée qui ne rentre pas???

Je dois faire attention de ne pas faire de 'billet' ici, mais que des invitations à venir parler de ces grandes dames de l'écriture. Katherine Mansfield et Daphné Du Maurier  

Des nouvelles, Une correspondance...

            

et une biographie écrite par Gisèle Bienne, qui semble-t-il est déjà en réimpression.   Il n'y a qu'un seul exemplaire disponible et elle est dans l'Estrie (La région de Louise Penny)  Il s'agît de:

 

Elle travaille allongée sur une chaise longue, lit ou écrit pour la revue, et c'est tellement agréable qu'à défaut de l'acheter elle envisage de louer la villa pour un an. Dans cette région protégée du vent, les orangers, les mandariniers et les citronniers prospèrent. C'est le Sud par excellence. De la villa en surplomb, Katherine voit la Méditerranée d'un "bleu de jacinthe foncé", et elle l'entend du jardin. Les maisons sont "toutes colorées dans le soleil". Des femmes font sécher le linge sur les orangers. "Peut-être le soleil confère-t-il de la beauté à toutes les activités humaines." Cette lumière, si elle n'apaise le feu de la maladie, agit comme un baume sur ses récentes blessures.

Personnellement je suis une Fan de Katherine Mansfield:  On peut lire aussi son portrait dans le livre de Pierre Citati dont j'ai fait le billet,  http://lamaisondemilly.canalblog.com/archives/2011/10/01/index.html  Il accorde presque la moitié de son livre à Katherine Mansfield.  De la page 243 à 361.  Il a dû la garder pour son 'dessert' .  J'ai beaucoup d'admiration pour cette écrivaine.  J'ai bien hâte de le trouver en librairie. 

Aussi chez Folio j'ai remarqué un nouveau 'poche' sur 'La Garden-Party' et ce qu'en dit la quatrième de couverture est très juste : 

Dernier recueil publié du vivant de son auteur, La Garden Party commence à l'aube d'une journée radieuse pour s'achever à la nuit noire, dans une chambre où s'endormira bientôt une femme sans âge ni visage. Une nouvelle après l'autre, Katherine Mansfield peint la vie par petites touches, tendres, cocasses, poignantes, parfois cruelles.  Elle dit la solitude, la peur et la mort, partout présente, même dans la baie des vancances et de l'enfance. Elle chante aussi le bonheur d'exister, l'intensité et la multiplicité des plaisirs qui s'offrent dans l'instant, ces merveilles que sont le sourire édenté d'un bébé, le tourbillon des lumières d'une salle de bal, une odeur de lavance, un vieux saladier rempli de capucines jaunes et rouges sur une table éclaboussée de soleil.

Oui, c'est tout à fait Katherine Mansfield; elle peint la vie.  Je voudrais écrire comme elle.  Elle saisit l'instant.  Et en ajoutant au fait que j'aime beaucoup ce genre littéraire, inévitablement je me suis attachée à elle.  J'étais contente de retrouver son receuil de nouvelles publié chez Stock.  J'ai presque tout lu ses nouvelles, mais le recueil m'offrirat ce qui manque au 'presque'...

Virginia Woolf disait que c'était la seule écrivaine dont elle était jalouse de ses écrits. 

 Quant à Daphné Du Maurier - Lettres de Menabilly - Portrait d'une amitié.

En cherchant les lettres de Katherine Mansfield écrites à J.M. Murry, je suis tombée sur la correspondance de Daphné.    Intérêssant, j'ai pensé.  J'igonorais complètement l'existence de ce livre, publié chez Albin Michel.

On dit à l'endos du livre:

La grande romancière anglaise se livre avec franchise, raconte pêle-mêle les événements de sa vie aux côtés de son mari, trésorier du duc d'Edimbourg, et de leurs trois enfnats, dépeint avec un vrai talent de caricaturiste les gens et les moeurs du milieu dans le quel elle évolue, révèle de précieuses anecdotes sur ses sources d'inspiration. 

Derrière la liberté de ton, l'humour et la désinvolture, elle avoue aussi ses secrètes hantises et ses ambiguïtés, une vie tourmentée et passionnée aux prises avec les démons de l'imagination.  Daphné du Maurier nous donne ainsi d'elle-même un portrait inédit, complexe et attanchant, saisi au vif de son intimité. 

De Menabilly, la propriété des du Maurier en Cornouailles qui inspira Manderley, lui parviennent régulièrement ces lettres publiées ici pour la première fois. 

Cet ouvrage fut publié en 1993.  Probablement à retrouver en bibliothèque.  Un autre sur ma PAL.  

Et en terminant voici le premier roman que j'ai lu.  Je crois que beaucoup d'entre nous ont lu un ou plusieurs Comtesse de Ségur.  Quel est le vôtre?

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