La recette du bonheur
Publié chez Belfond
et
Québec-Loisirs et Pocket
2006
Quatrième de couverture: Wynter gère avec passion une boulangerie réputée et elle est amoureuse de Mac. Sa vie serait parfaite si son mari, dont elle essaie de divorcer, ne la pousuivait pas pour une histoire d'argent et si Mac ne s'était pas mis en tête de partir pour l'Alaska.
Pour couronner le tout, elle doit composer avec une nouvelle employée, une jeune punkette insupportable au caractère bouillant. Wynter saura-t-elle trouver la sérénité à laquelle elle aspire tant?
Et combien de temps pourra-t-elle tenir sans Mac?
Mon avis: J'ai choisis de vous parlez de ce roman, à cause de sa légèreté. Ça sent bon le pain et le va et vient des clients et la vie qui court...
Un roman d'atmosphère, épicurien.
On dit: "Un roman chaleureux qui met l'eau à la bouche, une chronique tendre et émouvante, un éloge des petits bonheurs quotidiens."
Et je suis tout à fait d'accord. Surtout que l'auteur, a travaillé comme journaliste, correctrice, agent de voyage, informaticienne et serveuse avant d'être engagée dans une célèbre boulangerie qui a inspiré ses romans.
Petite mise en bouche:
"Le pain, on devrait le manger les yeux fermés et le coeur ouvert." (Daniel Wing et Alan Scott, Les Artisans du pain)
Voici donc en extrait le prologue:
"La vie de boulanger, ce n'est pas pour tout le monde. Pour commencer, c'est un métier physiquement très dur. Je sais bien que de nos jours le pétrissage est généralement effectué par des machines. Mais dans les petites boulangeries artisanales comme la nôtre, on fait encore le pain "à l'ancienne", à la main, ce qui exige une bonne dose de muscles. Et je ne parle pas des seaux de cinquante livres de farine qu'il faut transporter, du maniement des énormes mélangeurs, des lourds tapis métaliques chargés de pâtons qu'il faut enfourner dans une chaleur à tomber par terre ni du défournage des pains brûlants.
"Dans notre boulangerie de Queen Street, nous ne considérns pas notre pain comme un vulgaire produit qu'on écoule au poids. Non, nous, nous vendons des petits bonheurs quotidiens: la grosse tartine qu'on mord à pleines dents avec son café du matin, le muffin qu'on ouvre en deux pour le goûter afin d'y mettre du beurre ou de la confiture, ou tout simplement la baguette encore toute chaude sortie du four dont on ne peut s'empêcher de dévorer le croûton à peine franchi la porte... Nous considérer comme des commerçants serait une erreur: nous sommes avant tout des artisans, et notre plus grand plaisir, c'est de savoir que des gens n'hésitent pas à faire un détour pour venir dans la petite boulangerie "du coin de la rue".
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