Sur les traces du quartanier
Nicole Provence
Publié aux Éditions Pygmalion
2006
302 pages
RÉSUMÉ:
Dans un bourg du nord de l'Isère, un projet de viaduc divise la communauté des villageois : d'ores et déjà, la prochaine expropriation des terres excite jalousies et convoitises.
Au cours d'une promenade dans la forêt domaniale des Blaches, l'un des habitants découvre un étrange gibier à moitié dissimulé dans un terrier de renard : le corps d'un chasseur. Qui l'a tué et pourquoi ne l'a-t-on pas mieux caché au regard ? Les gendarmes de Vienne mènent l'enquête mais, parmi les paysans, pas un mot ne filtre alors que tout le monde semble connaître au moins un auteur et un mobile plausibles.
La disparition d'une jeune fille intrigue l'adjudant quand il apprend par un villageois que la mère de celle-ci aurait été presque entièrement dévorée par un sanglier, trois ans auparavant. Seule une jambe a été retrouvée. Alors que le coupable est sur le point d'être démasqué, le massacre d'un quartanier, un sanglier de quatre ans, remet tout en cause. Des morts bien suspectes pour cette région tranquille.
Y a-t-il un lien entre ces différentes affaires ? Un serial killer sévirait-il dans le pays ?
Aujourd'hui, pour mettre un peu de piquant dans mon billet, j'ai pensé en faire un à quatre mains, c'est-à-dire que j'ai voulu lire 'Sur les traces du quartanier' mais quand je me suis rendue compte que c'était un roman d'enquête et que je n'en lis jamais, j'ai demandé à ma copine LULU.
Elle, aime bien les romans d'enquête. Alors pourquoi pas l'inviter à donner son avis sur mon blog. Je pense que je n'aurait pas été objective étant donné que ce n'est pas mon genre littéraire favori. Alors je donne la parole à Lulu...
L'AVIS DE LULU: "J'ai beaucoup aimé les scènes autour de la table et les invitations surprises. Le voisinage prend une place chaleureuse dans le roman. C'est donc autour ce cette ambiance que les gens s'apprivoisent les uns aux autres.
Les personnages sont d'ailleurs très attachants. On peut vivement cerner leur portrait. Alors, je me suis vite sentie à l'aise avec les personnages.
Une scène en particulier m'a donné froid dans le dos: Celle où l'on découvre un cadavre et c'est justement à partir de cette scène que vraiment le roman a commencé à me captiver.
Un autre détail qui m'a plu, c'est la façon dont l'auteur a construit son roman de façon à nous créer deux histoires en parallèle: Celle du cadavre et la disparition de Sandrine (fille d'Évelyne retrouvée morte trois ans plûtot) Mais je ne vous en dis pas plus :)
Bref, j'ai passé un bon moment de lecture.
Mon petit bémol: Les expressions typiquement françaises peuvent agacer à la longue un lecteur québecois et j'aurais envie d'aviser les lecteurs que si vous n'êtes pas amateurs de roman du terroir, ça peut devenir lourd."
Voici les premières lignes du roman.
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Un soir de novembre 1996...
"La main sur la scie n'hésite qu'un instant. Puis, dans un mouvement frénétique, les dents d'acier s'incrustent dans la peau et s'enfoncent dans la chair encore tiède. Le sang afflue, coule le long du plateau, tombe sur la chaussure et forme une petite flaque brillante et bombée près de la semelle droite. Une bouillie rosâtre colle aux dents pointues et une lueur nacrée annonce l'os. La lame ne s'arrête pas pour autant." ...
Un autre avis chez Niki et si vous avez le goût d'en discuter avec l'auteur elle-même vous pouvez vous rendre sur son blog ICI et elle se fera un plaisir de vous y recevoir.