Gertrude et le Nouveau-Monde (Les Colombes du Roi-Soleil)
Chez Flammarion
2009
374 pages
Résumé: "Pour sauver son amitié avec Anne, Gertrude a commis une lourde faute et purge sa peine en prison. Mais une opportunité s'offre à elle: partir pour le Nouveau Monde. Là-bas, elle espère retrouver enfin la liberté et le bonheur.
Pourtant elle ne se doute pas des obstacles qui jalonneront sa nouvelle existence..."
Mon avis: J'ai découvert cette collection grâce à Marielle Au gré de mes fantaisies. À la bibliothèque, je me suis penchée sur ce tome dont je trouvais la couverture très attirante. J'ai ouvert ce tome 8 et j'ai eu beaucoup de mal à m'arrêter de lire. Une histoire captivante! Donc, je suis prise au piège!! Je dois commencer du début les aventures des Colombes du Roi-Soleil.
Ce sont des romans-jeunesses, bien écrits, avec l'essentiel des informations historiques de l'époque. Il y a de petites annotations aux bas des pages. Que ce soit au niveau des expressions, des coutumes, de la royauté etc..
Nous faisons donc un saut dans ce passé troublant de ces jeunes filles qui étaient nées du mauvais côté des choses. Du moins dans ce Tome 8. N'ayant pas commencé par le début, j'imagine que certaine des Colombes du Roi-Soleil, ne se retrouvent pas toutes dans les misère de l'époque. Une misère souvent engendrée par l'abus de pouvoir de la religion et de la Royauté..
Ce que j'ai aimé dans ce tome, c'est la division du roman. Une partie de l'histoire de Gertrude débute en France et l'autre se termine à Québec. Nous avons deux cultures, avec ses plus et ses moins des deux côtés... mais finalement, très peu de 'plus'!
Voici un extrait: "N'ayant personne pour me donner d'ordres et aucun horaire à respecter, je vaquais à mes occupations sans me presser, jouissant du soleil, de la lumière, mangeant lorsque j'avais faim et dormant lorsque j'avais sommeil. Je n'avais encore jamais éprouvé un tel sentiment de liberté, étant passée de la férule des dames de Saint-Cyr à celle de la prison puis à celle d'un mari. Pour fêter cela, je cueillis un énorme bouquet des premières fleurs champêtres, puis je l'arrangeai harmonieusement dans la cruche pleine d'eau. Il donnait à cette pièce assez misérable, un air chaleureux qui me ravit. J'étais certaine que Léon aurait jugé inutile cette décoration et l'aurait balayée d'un revers de la main. Durant ce temps heureux j'eus enfin l'impression que ma vie m'appartenait vraiment et je me promis de ne plus jamais laisser quelqu'un d'autre la gouverner à ma place." p. 290.
Merci Marielle pour cette belle découverte qui fait mon bonheur!