Les chroniques de Virgin River - Refuge
Tome 2
J'AI Lu
Littérature américaine
2010
412 pages
Quatrième de couverture: Ce soir-là, à Virgin River, petite ville perdue dans les montagnes au nord de la Californie, la tempête fait rage.
Alors que Vic s'apprête à fermer le bar où il travaille, une jeune femme débarque, un petit garçon endormi dans les bras. Elle a un bleu à la pommette, la lèvre fendue, et ce regard traqué des être que la peur talonne en permanence. L'ancien marine reconvertit en cuisinier devine une histoire sombre et propose de les héberger pour la nuit.
Colosse taciturne, mal à l'aise avec les femmes, il décide, contre toute attente, de prendre la mère et l'enfant sous son aile. Avec tous les risques que cela comporte...
* * *
Mon avis: Encore une fois dans ce deuxième tome de la série, je me suis laissée captiver par l'histoire de Paige. Mélinda et Jack et le docteur Muller reviennent aussi. Ce charmant petit village perdu continue d'accueillir de nouveaux membres qui viendront nourir les prochains tomes.
Cette fois, c'est une histoire de violence conjugale. Une histoire qui s'apparente à celle de Julia Roberts dans le film 'Mon meilleur ennemi'.. Des maris violents dangereux, qui finissent toujours par retracer leur victime.
D'ailleurs ces romans défilent dans ma tête comme un film! La fin se dévore, c'est l'affrontement, le danger etc...
On dit à l'endos du livre que «Robyn Carr a reçu le Rita Award qui récompense les meilleurs auteurs de romances.»
Un bon suspense, dans un décor de collines et de montagnes! Et une fois de plus, il y a plusieurs histoires entre les romances de Virgin River.
Extrait du début du chapitre 1 - Le roman se situe entre septembre jusqu'au printemps. Donc, on traverse Thankgiving et Noël...
"Malmenée par un vent tempétueux, inhabituel pour un mois de septembre, la pluie fouettait les vitres. Il était encore tôt, à peine 19h30, mais il faisait déjà sombre. Vic essuya le comptoir. Personne à Virgin River ne mettrait le nez dehors par ce temps de chien. Après le dîner, lorsqu'il pleuvait, les gens avaient tendance à se calfeutrer chez eux. Les campeurs et pêcheurs de passage resteraient eux aussi à l'abri. C'était la pleine saison de la chasse à l'ours et au chevreuil, mais il était peu probable que des chasseurs s'arrêtent au retour de l'affût. Son ami Jack, propriétaire du bar-grill et jeune marié, avait déjà rejoint sa femme dans leur clalet au milieu des bois. Vic avait rencoyé chez lui Rick, le gamin de dix-sept ans qui leur donnait un coup de main pour le service. Dès que les bûches se seraient suffisamment consummées, il éteindrait le néon OUVERT dans la vitrine et fermerait la boutique.
Il se versa un trait de Whisky, porta son verre jusqu'à la table la plus proche de la cheminée, puis tourna une chaise vers le foyer et y cala les pieds. Du genre solitaire, il appréciait les soirées tranquille comme celle-ci.
Hélas, le calme ne dura pas! Quand il entendit la prote s'ouvrir, il fronça les sourcils. Le battant s'entrebâilla, puis claqua contre le mur avec fracas, ce qui le fit se lever d'un bond. Une jeune femme, un enfant dans les bras, se débattait pour refermer la porte. Elle portait une casquette de base-ball et un gros sac en tissus matelassé à l'épaule. Vic la rejoignit pour l'aider. Comme elle se ournait vers lui, elle sursauta, sans doute à cause de son allure intimidante - un mètre quatre-vingt-dix, chauve, les sourcils broussailleux, un diamant à l'oreille et des épaules de lutteur." p.11
En V.O.