L'enfant du bout de la plage
Archipel
Traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande)
2014
285 pages
Quatrième de couverture: Médecin, Marion Flint, la cinquantaine, vit seule sur une côte sauvage de Nouvelle-Zélande. Un matin, alors qu'elle se promène sur la plage pour y ramasser le bois flotté qui servira à ses sculptures, elle découvre un garçon de six ans.
Ika et Marion vont d'abord apprendre à s'apprivoiser, avant que naisse entre cet enfant à part et cette femme meurtrie une singulière histoire d'amitié.
Au cours de ce cheminement, Marion se remémore son passé - pour enfin l'exorciser. Elle s'appelait Marianne et vivait en Suède, pays qu'elle a brusquement quitté pour venir s'installer aux antipodes...
Ce roman sensible et poignant explore les différentes facettes que peut prendre l'amour - défendu, destructeur ou salvateur.
Mon commentaire: J'ai terminé la lecture de ce roman, ce matin. Je tourné la dernière page au son de la pluie, car j'avais laissé la fenêtre ouverte hier soir avant de m'endormir. Sachant qu'on annonçait de la pluie aujourd'hui (tiens donc!) j'avais prévu ce doux moment matinal! :)
J'ai préféré lire le livre en deux sections.. car il y a l'histoire de l'enfant et les souvenirs de Marion écrits en italique. Donc, à chaque chapitre, nous retournons en arrière. Ce récit en aparté nous dévoile le pourquoi et le comment Marion se retrouve face à cette océan, vivant en recluse durant 15 ans et en Nouvelle-Zélande.
Quant à l'histoire de l'enfant du bout de la plage, elle est la trame principale du roman.
Pour dire vrai, quand j'ai eu terminé ma lecture, qui, je trouve m'a pris assez de temps.. je me demandais bien comment je ferais pour vous rendre un commentaire qui exprimerait bien mon réel sentiment.
Je ne le sais pas encore, alors j'ai choisi de le dire comme c'est. J'ai aimé ce roman, mais pas autant qu'Astrid et Véronica, mais j'ai aimé.. Je crois que j'avais donné un 10/10 pour Astrid... je donnerais un 8/10 pour celui-ci.
J'ai aimé la façon dont Marion connecte avec Ika, le petit garçon.
J'ai aimé son voisin Georges
J'ai moins aimé l'histoire de son enfance. Des passages lourds et parfois durs...
Bref, c'est un livre que je n'avais pas de difficulté à refermer quand d'autres choses plus importantes m'appelaient. C'est la raison pour laquelle je crois, j'ai mis tant de temps à le lire. Par contre, je reprenais intérêt vivement quand je retournais à ma lecture.
Si vous aimez les romans aigre-doux, les grands espace, les marches sur la plage.. le vieux piano de la maison de Marion, le petit alcôve qu'elle offre à Ika (quand il reste chez elle) pour y dormir avec des rideaux qu'il peut fermer... l'amitié, l'attachement.. ce livre vous plaira aussi. :)
Comme extrait je choisi le début du livre:
I
«Nous étions jeudi et je préparais une soupe. Au fil du temps, c'était devenu un rituel. Cette semaine, soupe de poisson à la grecque. Les légumes cuisaient et la fenêtre au-dessus du lavabo était couverte de buée. Elle donnait sur la plage et la mer infinie qui, à cet instant, se résumait à un halo gris derrière l'écran de condensation. J'avais nettoyé les poissons, trois petits rougets, et je préparais mon avgolemono à base d'oeufs et de citron. Les citrons avaient l'air misérables mais, quand je les tranchai, leur fragrance emplit la cuisine. Le citronnier derrière la maison produisait les fruits les plus savoureux et les plus odorants que j'ai jamais vus. Je battis les blancs en neige, ajoutai les jaunes et le jus de citron, éminçai le persil - c'était prêt. Il ne me restait plus qu'à laisser bouillir les légumes jusqu'à ce ce qu'ils soient tendres, à ajouter le poisson, puis à mélanger au dernier moment l'avgolemono et le persil. Ça me laissait le temps d'aller m'asseoir un moment sur le perron. J'avais installé un hamac et quatre sièges en rotin sur la terrasse, mais je m'en servais rarement. Je préférais le perron.»
UN AUTRE AVIS CHEZ MYA