Chanter
Folio
Collection 2 euros
Traduit de l'hébreu
2010
123 pages
Quatrième de couverture: Dans le petit village israélien de Tel-Ilan, la vie semble suivre son cours tranquille. Comme toutes les six semaines, Dahlia Levine, la bibliothécaire, réunit chez elle une chorale amateur: on chante, on mange, on boit du vin ensemble dans la joie et la bonne humeur. Mais est-il toujours possible de mettre de côté les tracas et les tristesses enfouies?
Ces nouvelles sont extraites du recueil Scènes de vie villageoise (Folio no. 5311)
Mon commentaire: Un petit recueil que j'ai bien apprécié. Lire une nouvelle de temps en temps, entre deux chapitre d'un autre bouquin, peut-être agréable. Ce recueil présente quatre nouvelles: 'Les proches' - 'Attendre' - 'Les étrangers' et 'Chanter'.
La dernière est la plus sombre en fait, malgré ce beau rituel que partagent les invités à la Chorale de Dalhia et Abraham Levine. Soit chanter ensemble des chants qu'ils aiment. Ils offrent le buffet à 10h00 et le vin et le fromage à minuit. Ce couple ont perdu leur fils unique deux ans auparavant. Il s'est suicidé en dessous de leur lit durant leur absence. Depuis, la chambre est restée fermer.
Le père s'est un peu refermé sur lui et la mère s'occupe le plus qu'elle peut.
Ce que j'ai aimé dans ces nouvelles, c'est qu'on retrouve des personnages des trois premières nouvelles dans la dernière.
Les première lignes de: 'Les proches'
«L'obscurité précoce de février envahissait le village. Gili Steiner patientait à la sation de bus déserte, faiblement éclairée par un réverbère. La mairie se dressait derrière ses volets clos, et le brouhaha de la télévision filtrait par les perssiennes également fermées des maisons voisines. La queue dressée, le ventre arrondi, un chat surgit près des poubelles et traversa la rue à pas de velours avant de disparaître à l'ombre des Cyprès.
Le dernier car en provenance de Tel-Aviv passait chaque soir à Tel-Ilan, à dix-neuf heures. À dix-huit heures quarante-cinq, le docteur Gili Steiner, médecin généraliste exerçant au dispensaire du village, attendait à la station de bus devant la mairie le fils de sa soeur, Gideon Gat, soldat de son état.»