L'enfant des rues
Berlie Doherty
Larousse
2014
168 pages
Quatrième de couverture
En 1866, à la mort de sa mère, Jim, un jeune garçon de 12 ans, se retrouve enfermé ans un terrible orphelinat londonien qui a tout d'une prison... Son unique objectif: s'enfuir.
Mais il est loin de se douter que la vie qui l'attend de l'autre côté des barreaux n'est pas de tout repos. Jim devra apprendre à se battre à chaque instant pour survivre... Sur le thème de l'enfance malheureuse et maltraité, un portrait d'enfant dans l'Angleterre du XIXe siècle.
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Mon commentaire
Un petit roman dans la tradition de ceux de Dickens. Une autre lecture de Berlie Doherty qui ne m'a pas déçu. Captivant du début à la fin. Une histoire qui surtout déclanche une emphatie pour cette famille séparés. Mais c'est l'histoire de Jim que nous suivrons. Il a deux soeurs qui sont restée à travailler dans les cuisine de Rose une fidèle amie de leur mère. Elle a promis à Annie (la mère) de veiller sur elles avant de la laisser partir avec Jim pour l'hospice. C'est là où elle décédera peut de temps après son arrivée.
Donc, tout au long de ce petit roman, nous suivrons les aventures de Jim pour arriver à survivre dans des conditions parfois terrifiantes.
J'aime beaucoup cette collection Larousse
"Les Contemporains, classiques de demain"
On y parle de l'auteur, de l'oeuvre, pourquoi lire l'ouvre?
Ensuite commence l'histoire.
Pour terminer, c'est la partie "POUR APPORFONDIR" qui vient ajouter des détails très intéressants à propos de la provenance de l'histoire.
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Jim Jarvis
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Note de l'auteur: «Jim Jarvis a réellement existé, mais on ne sait pas grand-chose sur lui. J'ai essayé d'imaginer ce qu'a pu être sa vie jusqu'à l'époque où il a rencontré le dcteur Barnado, vers 1866.
Celui-ci a fait des études de médecine, mais il ne les a pas terminées. Il a renoncé à sa carrière et à son ambition de devenir missionnaire en Chine pour aider les enfants pauvres de Londres.
Il a d'abord ouvert des «écoles des pauvres» pour eux, puis il a demandé aux gens fortunés de l'aider à créer des foyers pour les orphelins. Il disait souvent que c'était sa rencontre avec Jim Jarvis qui lui avait fait prendre conscience de la vraie condition des enfants les plus misérables de Londres.
Jim s'est vraiment enfui d'un hospice après la mort de sa mère, et il fut aidé par une femme qui vendait des crevettes et des bulots. Il vécut pendant quelque temps sur une péniche avec un homme et un chien et fut très cruellement traité. Après leur avoir échappé, il vécut dans la rue et dormit sur des toits, jusqu'au moment où il alla dans une des écoles des pauvres du docteur Barnardo et lui demanda de l'aider.
Le personnage de La Crevette s'inspire d'un garçon nommé Jack Somers, aussi connu sous le sobriquet de Carrots, qui mourut de faim dans une caisse avant que Barnardo n'ait pu lui donner un toit. Son histoire tragique constitua aussi un événement très important dans la vie de Barnardo, et des lors, il y eut toujours sur la porte des Cottage Homes, comme on les appelait, un écriteau qui disait: «Aucun garçon indigent ne se verra refuser l'entrée de cet établissement.» Bientôt le docteur Barnardo commença à ouvrir des foyers pour les filles aussi. Son oeuvre de bienfaisance devint célèbre dans le monde entier, et elle existe encore aujourd'hui pour aider les jeunes en difficulté.»
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Autour du même thème selon les conseils à la fin...
Oliver Twist - Charles Dickens
Les Misérables - Victor Hugo
Sans famille - Hector Malot
Le peuple d'en bas - Jack London
D'autres couvertures des éditions anglaises
Un très très bon moment de lecture!