Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La maison de Millie
22 juillet 2015

Le jardin blanc

Dilicom_9782841117048_9782841117048

Stephanie Barron

Éditions NiL

Littérature Américaine

Version originale - 2009

Traduit de l'anglais (Étas-Unis)

par Isabelle D. Philippe

2013

395 pages

UNRCAKK7HS3CABODO1FCAHS0KLOCA2AKZTECACMH0RICAD0KQ96CAFFTN8SCAEYLA4JCAHHOM3WCA7RD9P6CASFKYYRCARD5ESGCAKZSXTVCAC52ZSACAQ197R9CA9JUSCVCA3FMLKACA6WBHB8

Quatrième de couverture

«Octobre 2008.  Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive en Angleterre pour étudier le célèbre jardin blanc, crée par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West.

995570580

source

Parmi les archives des jardiniers, Jo découvre par hasard un journal intime.  En le déchiffrant, elle soupçonne son auteur d'être Virginia Woolf et file le faire expertiser chez Sotheby's.  Le style et les thèmes rappellent Woolf, mais les dates ne collent pas:  le 28 mars 1941, Virginia Woolf a rempli ses poches de pierres et est allée se noyer dans l'Ouse.  Or le journal commence le lendemain...

Des détails amènent Jo à jouer avec cette idée:  et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941?  Si elle était morte plus tard?  Si on l'avait tuée?

D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la la romancière.  Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé.»

aprem13

source

Mon commentaire

Le prologue nous remet dans le contexte de cette décision fatale pour Virginia Woolf en cette journée du 28 mars 1941.  

«Elle avait mis de côté du poison en prévision de l'arrivée des Allemands et conclu des pactes avec la mort - elle ne se laisserait jamais prendre vivante.  Mais dès l'hiver les avions avaient déjà diminué, oiseaux prédateurs en route pour des cieux plus hostiles.  Leonard cacha le poison en secret, un jour où elle était à Londres.»

«Elle fut donc obligée de changer ses plans. 

Elle rabattit les ailes de son vieux cardigan sur son corps amaigri et se mit à écrire.

«J'ai la certitude de redevenir folle; je ne crois pas que nous puissions traverser un autre de ces terribles moments... Je commence à entendre des voix.  Je ne parviens plus à me concentrer. 

Tu m'as donné le plus grand bonheur qui soit possible...Je ne crois pas que deux êtres auraient pu être plus heureux que nous ne l'avons été...»

Plus tard, en manteau de fourure et caoutchoucs, sa canne à la main, elle traversait les champs inondés en direction de la rivière.

Un oiseau perché sur un poteau de clôture, à moins de trois mètre de distance, poussait ses trilles malgré les bombes Vie! Vie! Vie!

 

Si elle devait réessayer, songea-t-elle, il faudrait absolument trouver des pierres.

Elle ramassa quelques trésors en longeant la berge.  Un morceau de granit, une flèche d'ardoise taillée.  L'oiseau poussa son cri en la dépassant tandis que le courant tournoyait sous la bourrasque.

Vie! Vie! Vie!

«Le mot latin serait vita»

*

Au chapitre 1... Octobre 2008 - Kent, Angleterre.  Jo Bellamy, le personnage principale du roman arrive à Sissinghurst. Juste comme elle commençait à perdre espoir de trouver son château,

«la tour se dressa soudain au-dessus des prés à moutons et des champs labourés; l'Américaine retint son souffle, puis le sentit s'exhaler lentement de ses poumons.» 

Depuis des années elle lisait tout ce qu'elle trouvait sur Sissinghurst dans les manuels scolaires, les magazines et les beaux livres glacés que sa grand-mère conservait dans sa petite maison de la vallée du Delaware.  Elle savait à quoi s'attendre.» 

Comment résister à cette porte ouverte sur ce roman qui nous invite dans ce fabuleux jardin.  J'attendais le moment parfait de ma forme pour continuer le chapitre deux dans lequel on fait un petit tour du jardin blanc.  Enfin.. ce qu'il est devenue. Il est intéressant de regarder sur Internet ces images de fleurs dont il est question dans le roman. Ici,  le 'Lilium regale'... blanc au clair de lune.

Lilium_regale_(02)

*

Pour tous ceux et celles qui aiment les jardins, les suspenses, la littérature et ses experts qui sont là pour évaluer l'authenticité d'un texte écrit de la main de Virginia Woolf, vous aimerez sûrement ce roman d'uchronie.. Mot tout nouveau pour moi que j'ai appris chez Book'inn sofa

 C'est le roman parfait! 

 Satellite

Une visite à Sissinghurst ici

Une photo que je préfère parmis d'autres à cause de sa brume!

UNRCAKK7HS3CABODO1FCAHS0KLOCA2AKZTECACMH0RICAD0KQ96CAFFTN8SCAEYLA4JCAHHOM3WCA7RD9P6CASFKYYRCARD5ESGCAKZSXTVCAC52ZSACAQ197R9CA9JUSCVCA3FMLKACA6WBHB8

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
@L'Or, Bonne rentrée à toi aussi L'Or!, je me suis aperçu de ton retour seulement hier soir. À bientôt chez toi! Bises :)
Répondre
L
Il doit sortir pour cette rentrée (ou est déjà sortie fin août) il est noté dans ma LAL depuis sa sortie en grand format, il devrait me plaire, j'ai une fascination pour Virginia Woolf qui est certaine, et puis pour les jardins (même si je ne suis pas douée du tout, je l'ai déjà dit je n'ai pas du tout les mains vertes. Ton billet est dans vos billets tentateurs d'été :0) Bisous et je ne sais plus si je te l'ai déjà souhaité mais bonne rentrée, et bel automne
Répondre
M
@Aline, Je pense aussi! :D
Répondre
A
J'étais passée à côté de ce billet, quelle honte ! Je le note bien vite : il regroupe tout ce que j'aime. :-D
Répondre
M
@Mya, C'est très agréable de lire un roman basé sur une personne qui a réellement existée. Je pense que tu vas aimer Mya! :D
Répondre
La maison de Millie
  • La lecture est sans aucun doute mon passe-temps favori. Mais aussi les images, le passage des saisons comme les passages de certains auteurs. N'hésiter pas à laisser vos commentaires afin de partager nos goûts communs.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
La maison de Millie
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
30 abonnés
Pinterest
Publicité