Automne

Jan Henrik Nielsen

Albin Michel

2014

329 pages

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Quatrième de couverture

 «Cette île pourrait être n'importe quelle île.  Ces deux soeurs pourraient être n'importe quelles soeurs.  Cette terre qu'une grande catastrophe écologique a ravagée pourrait être la nôtre. 

L'eau est devenue rare, le soleil brûle la peau, la végétation se meurt. 

Terrés dans un bunker depuis six ans, Nana et sa petite soeur Fride (et leur père) observent le monde à travers un périscope, à la fois fascinées et inquiètes. Forcées de sortir au dehors, elles découvrent qu'au coeur de ce paysage désolé les gens sont prêts à les aider.

Alors Fride et Nanna avancent au sein de l'automne, blotties dans une joie surprenante, découvrant un monde qu'elles croyaient hostile à jamais...

Mon commentaire:  J'ai vraiment adoré ce roman.  Presqu'un coup de coeur, du fait que je ne lit jamais de fiction.  Or, cette histoire, garde toute la partie principale du roman sur le 'comment faire' de cette petite famille, seule survivante après la catastrophe écologique.  Ce qui donne une teinte chaleureuse au roman.  Un peu comme les couleurs de l'automne. 

Nana, la plus âgée des deux soeurs, veille bien sur Fride (prononcé Frideu).  Dans les premiers chapitres, on voit comment elles se débrouillent depuis 6 ans déjà, pendant que leur père est souvent enfermé dans son bureau pour écrire sa thèse sur l'Art. 

Un jour, elles défieront leur père en montant d'abord dans la maison et pour sortir à l'extérieur.  Finalement, leur père les accompagnera sur le fjord en chaloupe et apprendra à Nana à ramer.  De retour à la maison, il commence à être malade, il frissonne, fait de la fièvre.  Il envoie les filles à la ville chercher des médicaments dans leur ancien appartement. 

Arrivées là bas, tout est figé dans le temps, dans l'espace.  Elle feront la connaissance de 'Oiseaux', un garçon dans les âges de Nana  (Ask de son vrai prénom)  et le récit continue d'avancer... il y a de l'espoir, de l'entraide. 

Un roman bien construit et captivant.  Juste un peu de longueur quand elles arrivent en ville, mais en général, le déroulement est bien soutenu. Les personnages sont très attachants.  J'aurais passé à côté d'un bon roman, si je ne l'avais pas emprunté à la bibliothèque.  Il m'est apparu au tournant d'un rayon. 

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Des extraits:  - page 13 - L'observatoire est muni d'un périscope.  Cette pièce fait partie du bunker.

«Dans l'observatoire, les murs sont garnis d'étagères de livres; il y a aussi plusieurs vieux canapés sur lesquels on est bien pour bouquiner.  Dans un coin, un théâtre de poupées couleur lilas et son rideau de scène rouge, que papa a fabriqué à partir d'un peignoir.  Contre le mur, un bureau à tiroirs; le livre de bord, ouvert, est posé dessus.  À côté du bureau, une porte entrebaillée.  C'est là que se trouve l'émetteur-récepteur radio.  Parfois, dans cette pièce pleine de vieux matériel, elles ont joué au vaisseau spatial, rêvé qu'elles partaient loin pour explorer de nouvelles planètes couvertes de mers, de fleuves et de forêts mystérieuses, Nana s'approche du périscope, sort les poignées et colle les yeux sur les anneaux de plastique craquelé.  L'intérieur du bunker étant plongé dans la pénombre, elle est aveuglée par la lumière crue venant de l'extérieur. »

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Page 189 -

«- Oh, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas bu de soda, dit-elle en le prenant dans la main.  Je me souviens même plus quand c'éait, la dernière fois.

- À Noël, répond Nana.  Après le dîner, on s'est installées dans l'observatoire.  Ça sentait le propre partout.  Tu te souviens comment on a fait le ménage, avant le réveillon? 

Fride hoche la tête.

-  On regardait dans le périscope chacune notre tour. Dehors, c'était recouvert de neige, et les étoiles brillaient plus fort que d'habitude.  Il y avait de la glace dans fjord.  Tout était tranquille.  Et là, papa est arrivé avec la cannette de soda.  Tu te rappelles?

Fride acquiesce.

- Je me suis dit qu'on était bien, dit doucement Nana. 

La version originale qui représente bien Nana et Fride.

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Un petit mot sur l'auteur à la quatrième de couverture.

«Comparé à La Route de Cormac McCarthy, le roman de Jan Henrik Nielsen, véritable ode à la vie, choisit l'espoir comme réponse aux catastrophe humaines et écologiques.

Comments

[Aline1102]

Je le veux !! :-D Le titre, le sujet, la couverture... tout est fait pour me plaire.

[milly123]

@Topinambulle, C'est justement ce qui fait la différence. Malgré la catastrophe, on sent que la vie est plus forte et qu'elle va continuer.. :)

[Topinambulle]

Cette phrase me parle beaucoup : "choisit l'espoir comme réponse aux catastrophes humaines et écologiques". C'est un sujet qui est souvent traité sur un ton pessimiste. Je trouve ça super que cet auteur a choisi de montrer l'entraide.

[milly123]

@Mya, Et je t'invite vivement à le faire! :D

[MyaRosa]

J'étais déjà charmée par la couverture, mais là c'est sûr, je veux le lire !