Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La maison de Millie
20 avril 2011

Nada et le caillou blanc

 

Eric de Saussure

Edition La joie de lire

119 pages

Quatrième de couverture: Ce livre est un dialogue entre Félicie et Don Julian. Jeune adolescente, Félicie ne se contente pas de réponses toutes faites. Elle trouve en Don Julian, un religieux en retraite dans un refuge à la montagne, un interlocuteur privilégié qui répondra, de la façon la plus simple, à ses questions existentielles.


Mon avis:  Voici un roman jeune, bien particulier. J’en suis à ma troisième relecture. C’est tout dire!
Ce qui me séduit dans cette histoire, c’est sa construction. Il y a la correspondance entre Félicie et Don Julian, il y a les moments vécus en famille et entre amis, il y a un mystère qui tourne autour de Don Julian. Il y a les questions, les réponses, discutables ou appréciées c’est selon. Des réflexions et plus que tout le paysages et le voisinage de Don Julian qui allègent toutes ces questions. Le lecteur fait connaissance avec Alphonse le lapin qui entretient une amitié avec Hortense la marmotte. Ils se tiennent autour du mazot de Don Julian et s’approvisionnent de fanes de carottes dans le petit potager de l’ermite. Ces petites parenthèses sont très rafraîchissantes. Il y a aussi un chevreuil et nous apprenons certains détails de l’histoire à travers leurs regards et leurs réflexions.

Quelques extraits :

Pour se situer : Ça grimpe dur, mais l’alpage de La Praz est un lieu grandiose, entouré qu’il est de hauts sommets toujours blancs. Quelques mazots et raccards semblent avoir été semés à la volés par les berger qui l’été, veillent sur les grands troupeaux de vaches.
L’un des mazots est la demeure de Don Julian, que les gens du village appellent aussi « le solitaire de la montagne ».

Pour réfléchir : Ça me rappelle une remarque de Grand-père un jour qu’on parlait d’un cousin qui n’avait jamais fait grand-chose de sa vie mais qui se donnait des airs d’homme important et surmené : « Il y a une telle distance entre ce que nous sommes et ce que nous voudrions être, entre l’image que nous avons de nous-même et celle que nous voudrions donner aux autres! Heureusement, au fil des années, l’écart peut diminuer et même, tout à la fin, disparaître. Mais ajoutait-il avec son sourire malicieux, le problème est de savoir laquelle des deux images s’est rapprochée de l’autre. »

Et pour finir : Dans la forêt, il fait déjà très sombre. L’étroit sentier est rempli d’embûches. Mais au fond de son cœur, Félicie sent une joie infinie. Caché dans une touffe de myrtilles, Alphonse le lapin observera avec intérêt cette jeune fille. « On dirait qu’elle marche sur un coussin d’air, pense-t-il. Je peux dire que je suis charmé et j’aurai quelque chose d’intéressant à raconter à ma petite famille tout à l’heure, au repas… »
Peut se lire très vite, mais étant donné que nous sommes ici en mode sérénité, à lire en petite bouchée!

Bonne lecture.

UNRCAKK7HS3CABODO1FCAHS0KLOCA2AKZTECACMH0RICAD0KQ96CAFFTN8SCAEYLA4JCAHHOM3WCA7RD9P6CASFKYYRCARD5ESGCAKZSXTVCAC52ZSACAQ197R9CA9JUSCVCA3FMLKACA6WBHB8
Eric de Saussure est né à Genève. Il est peintre et crée des vitraux pour les églises. Il a vécu à New York où il s'est occupé d'adolescents en difficulté.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
La maison de Millie
  • La lecture est sans aucun doute mon passe-temps favori. Mais aussi les images, le passage des saisons comme les passages de certains auteurs. N'hésiter pas à laisser vos commentaires afin de partager nos goûts communs.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
La maison de Millie
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
31 abonnés
Pinterest
Publicité