Les secrets de Shancarrig
CHEZ POCKET
Ou simplement à retrouver en bibliothèque.
De tous les romans de Maeve Binchy que j'ai lu, c'est celui que je retiens. J'ai lu ce livre il y a deux ans environ et j'ai tellement aimé que j'ai tenu à me le procurer par le biais d'achat en ligne justement car il était épuisé partout.
C'est le genre de livre qui m'incite à m'y replonger occasionnellement pour aller rejoindre un ou l'autre des personnages. De plus je trouve que sa lecture se prête bien à ce beau début d'automne.
380 pages de nouvelles, qui rattachées ensembles forment une petite communauté attachante. Chacun des personnages de ce village se retrouvent, se rencontrent, se reconnaîent, se saluent à travers la nouvelle qui est écrite pour chacun d'eux, mais parfois c'est le temps qui les feront se rencontrer puisqu'ils n'ont pas tous le même âge. Maddie, Nora, Eddie, Dr Jims etc... Chaque nouvelle porte un nom ou un prénom. Sauf la première: L'école de Shancarrig et la dernière: Une maison en pierre et un grand arbre.
Voici ce qu'on en dit à l'endos du livre:
Qui n'a jamais eu envie de faire escale en Irlande, de pousser la porte d'une chaumière et de regarder crépiter un bon feu de tourbe ? À Shancarrig, par exemple... Un village adorable niché au cœur des Midlands. Un endroit calme en apparence, mais où il se passe parfois des choses étonnantes.
Grâce aux enfants, d'abord... Une ribambelle d'enfants - amis pour le meilleur et pour le pire - qui polissonnent sur les bancs de l'école et échangent des serments.
Grâce à l'amour ensuite... L'amour qui pousse un adolescent miséreux à s'élever et à réussir, une femme du monde à commettre un crime ; ou qui accule l'institutrice des petits au désespoir…
Une belle lecture d'automne que je vous recommande fortement, une lecture 'doudou'! C'est vrai que je ne peux résister devant une histoire qui se passe en Irlande, mais bon... À vous de décider ;)
Un petit extrait p. 30 - MADDY
Tous les chemins qui menaient à la maison de Maddy Ross étaient dignes d'intérêt, que ce soit le sentier escarpé qui menait à l'école, ou la route qui traversait le pont en direction du centre ville où se trouvait la Terrasse, l'hôtel du Commerce et l'enfilade de magasins. Mais ce qu'elle aimait par dessus tout, c'était se promener dans la forêt. Celle-ci changeait à chaque saison de façon si spectaculaire qu'on se serait cru dans une autre fôret. Elle aimait particulièrement l'automne quand les arbres s'habillaient d'or et que le sol se couvrait d'un immense tapis de feuilles.
On pouvait s'imaginer alors, que les arbres étaient des personnes, de grandes personnes chaleureuses qui tendaient vers vous leurs branches pour vous embrasser, et qu'un peuple de petits lutins vivait caché sous les racines, des lutins si petits que les humains ne pouvaient pas les voir.
Elle aimait se raconter des histoires à la fois pour se rendre intéressante et pour se faire plaisir - des histoires de branches d'or et de vermeil qu'elle découvrait à l'automne, ou des histoires de vieilles femmes qui l'épiaient à travers les branchages, ou encore des histoires d'enfants courant pieds nus autour du grand rocher et qui prenaient la fuite dès que quelqu'un approchait.