Le détour
Gerbrand Bakker
Folio
305 pages
2013 chez Gallimard
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Les oies sont très, très présentes dans le récit de ce roman. Roman d'ailleurs dont j'ai eu beaucoup de difficulté à lui trouver un sens. Ce n'était peut-être pas mon genre de livre favori. Ce qui m'a attiré vers cette lecture, c'est d'abord qu'on y parle de la poésie d'Emily Dickinson, vu qu'Agnès la protagoniste du roman, vient s'installer au Pays de Galles dans une ferme pour y terminer sa thèse sur la poétesse américaine.
C'est un roman d'atmosphère, de silences... Malgré les beaux paysages et la tranquillité qui règne, j'ai ressenti une sorte de malaise qui se dégagent des petits chapitres. Toutefois, il y a aussi la beauté de la nature, la présence des oies et des moutons noirs aussi.
J'ai cru comprendre qu'elle vient se réfugier dans cet espace pour ne faire qu'un avec Emily Dickinson.
Je suis allée voir la symbolique des oies. Dans les pays celtiques, on leur prête le pouvoir d'être des messagères de l'autre monde. Je n'ai pas détesté cette lecture puisque je suis allée jusqu'au bout du livre, intriguée par la fin.
Un fin qui me laisse sur mes questions. Je crois avoir compris ce que je ne peux dévoiler. C'est le genre de roman dont on aimerais pouvoir en discuter avec une amie. C'est le genre de roman qui parfois m'a semblé un peu déjanté. Il faut sûrement savoir lire entre les lignes.
Aussi, je ne me suis pas sentie près des personnages. J'avais l'impression de regarder un film avec le gros bout de la lorgnette.
Peut-être que je saisirai mieux où l'auteur veut nous amener, si jamais je le relis quand je serai grande!
