Mini biographie d'Eileen Soper
26 mars 1905 - 18 mars 1990
Décédée à 84 ans, fille du célèbre illustrateurs Georges Soper.
Comme promis dans ma Newsletters de janvier, je viens vous parler de ma visite chez Eileen Soper, que j'ai connue entre les pages d'un article que j'ai toujours gardé d'un vieux magazine Victoria. Aussitôt que je vois une illustratrice/naturaliste, qui a presquement consacrée sa vie à croquer les merveilles de la nature, telle Edith Holden, je veux immédiatement en savoir plus sur la personne. Cela me fascine de connaître une personnalité qui possède une telle passion pour sont art.
Illustratrice reconnue de livres pour enfants (dont ceux d'Enyd Blyton) et d’essais d'histoires naturelles, nous a laissé un héritage important. Des centaines de peintures et de dessins lumineux furent inspirés par un amour de longue date pour sa campagne anglaise.
"Wildings", The Secret Garden of Eileen Soper - Un nouveau livre nommé pour la maison où elle y a passé ses jours, semblant y vivre en recluse en ne sortant pas de ces murs de fleurs sauvages qu'avait créer son père. Des jardins somptueux qui entouraient la grande maison de campagne. Ensemble, ils y ont reproduit un monde animal et végétal, inspirés par toutes les splendeurs naturelles qui nourrissaient son intérêt pour la botanique. Son père créa aussi un studio lumineux où il pourrait travailler. Il en fût de même pour Eileen et sa soeur Eva. Très jeunes, les filles ont fait du jardin leur paradis et leur lieu d'apprentissage. Comme la plupart des cours se passaient à la maison, elles ont rapidement appris à travailler avec les eaux-fortes.
Définition des eaux-fortes: ICI
À ses débuts en tant qu’artiste, sa vie se limitait à ce qu’elle pouvait saisir avec son crayon et de la peinture, seule dans le jardin. Elles apprirent donc très jeunes à dessiner et observer. Mais selon l'article, Eva ne semble pas avoir poursuivit sinon pour elle-même.
Georges Soper n'a probablement jamais pensé que cette maison et ses jardins resteraient la demeure de ses filles pour le reste de leurs vie. Un lieu offrant satisfaction et inspirations aux autres artistes doués
Probablement une édition plus récente.
On dit de cette artiste très talentueuse, qu'elle était excentrique. Après la mort de leur parents, elle vécut seule avec sa soeur Eva dans cette maison bien-aimée. L'herbe non coupée offrait un refuge aux oiseaux chanteurs. Eileen laisssait les fenêtres ouvertes afin que les oiseaux puissent entrer et pouvait voler autour de son bureau. Elle se sentait à son mieux entourée des animaux.
À partir de ses observations étroites et de son talent, un flot d’études presque incomparables sur les animaux et les oiseaux s’avéra plus agréable que la plupart de ses voisins.
"Pour chacun de mes jours, les saisons s'épanouiront dans ma mémoire."
Eileen Soper
Elle termina sa première toile lorsqu'elle avait treize ans. Deux ans plus tard, elle est devenue la plus jeune artiste à n'avoir jamais été exposé au salon de la Royal Academy où deux gravures furent exposées. L'admiration du public brillait sur elle. Ses images ont été rassemblée partout, de l'Amérique à la Maison Royale et des articles ditirembiques sont parus dans les magazines et les journaux.
Par la suite, elle a commencé à gagner un revenu substantiel, avec ses charmantes études de jeunes enfants en train de jouer. Ce fut probablement la période la plus heureuse de sa vie, quand père et fille travaillaient ensemble, chacun cherchant à accomplir sa tâche.
Après la mort de leurs parents, Eileen et sa soeur Eva, vécurent ensemble dans la maison de Wildings. Durant cinquante ans, Eva s'occupait de la maison et Eileen travaillait à sa carrière croissante.
En 1941, elle entama une collaboration qui allait lui assurer des années de revenu stable. Elle devint illustratrice pour de nombreux livres pour enfants écrits par la prolifique Enid Blyton.
Les peintures d'Eileen pour "The Famous Five" sont devenues l'un des parfaits exemples d'une véritable enfance anglaise.
Par la suite, elle a commencé à écrire et à illustrer ses propres livres d'images en s'inspirant des animaux qui abondaient dans leur jardin.
Au fur et à mesure qu'Eileen et Eva vieillissaient et se retiraient, l'aide se faisait de plus en plus rare. Les acres de parcelles de terrain que leur père avait gardées devinrent un désert enchevêtré, jusqu'à ce qu'elles laissent la nature régner complètement au milieu des orties et des fleurs sauvages. Rien ne devait perturber leur faune bien-aimée, pas même un nettoyage.
Eileen parcourait ses acres jour et nuit, la plongeant dans un silence total, afin de surprendre un cerf en train de flaner dans le jardin ou d'un blaireau qui gravissait le sol de la forêt. Son père lui avait appris beaucoup sur la vie sauvage, mais l'observation encore davantage.
Plus tard, elle commença sa vie de 'naturaliste amateur' pour en arriver en tant qu'artiste naturaliste. Elle publia trois livres. Des essais et des études artistiques révélant la vie sauvage des blaireaux, des mésanges et des renards, ainsi que sur les roses et les géraniums.
***
Même si elle continua à peindre aussi longtemps qu'elle puisse tenir un pinceau, ces études et essais furent ses dernières publications. Décédée le 18 mars 1990, laissant une maison de souris gambadeuses et des centaines de dessins et de toiles, à la fin de sa vie l'art et la nature demeuraient sa subsistance. Comme elle l'avait écrit durant la dernière année de sa vie, dans un remerciement pour un bouquet de primevères:
"Mais, est-ce que ce sont des fleurs?
Ou un pinceau d'or
Que je tiens dans ma main avide,
Est-ce que cette flamme peut libérer
L'humble extase du peintre?"
Durant 60 ans, elle et sa soeur aînée, Eva, ont fait des jardins de Wildings, leur premier et dernier amour.
Bien que les animaux domestiques comme leur terrier 'Tigger' soient au coeur de la maison, l'attention toute particulière qu'elle portait aux oiseaux et aux bêtes qui l'entouraient démontre que les animaux sauvages étaient tout aussi apprivoisés et venaient manger dans leur mains, comme le montre les dessins d'Eileen. C'est la compréhension et le temps qu'elle a eu pour ces créatures et pour les fleurs qui ont inspiré ses meilleures oeuvres.
Évidemment, si cette article (tiré du magazine Victoria) vous a intéressé, vous pouvez continuer à faire vos propres recherches sur Internet.
J'ai ajouté un lien pour admirer plusieurs de ses ouvrages ICI