Une saison à Longbourn
Jo Baker
Éditions Stock
2014
395 pages
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Quatrième de couverture
Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier. À l'étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantômatique dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang, qui du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs biens-aimés patrons.
Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu'Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l'étage, relève d'eux seuls... Une histoire d'amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.
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Mon avis
Dire que j'ai laissé dormir ce roman durant 5 ans au moins, dans mes tablettes. Plus on avance, meilleur c'est. La romancière a brodé un canevas à regarder dans les deux sens, soit par dessus ou par dessous. En fait, je veux parler de l'espace temps prêté aux domestiques et aux maîtres de Longbourn, avec laquelle elle joue. Donc, ce qui nous place comme lecteur au même point de vue que les personnages 'fantômatiques' comme les appelle Jo Baker.
Ce que je décris comme 'par dessus', nous rafraîchit la mémoire avec la famille Bennet, comme on les voit dans le roman de Jane Austen ou les adaptations cinématographiques.
Tandis qu'en dessous de la broderie, il est question de tous les personnages qu'on effleure à peine dans le film ou le roman original. "Une saisn à Longbourn" nous raconte la vie de ces gens qui eux aussi ont des rêves et de l'espoir.
Nous apprenons donc à connaitre l'intendante Mrs Hill, la femme de chambre Sarah et James le valet, Polly, la petite protégée de Sarah et Mrs Hill et Mr Hill. C'est d'ailleurs le coeur du roman. Comment font-ils pour passer des journées éreintantes et interminables, pour recommencer dès le lendemain à l'aube. C'est là, la beauté de ce roman. Chacun de ces personnages a son secret qui le motive à continuer.
Quelle belle histoire, bien construite. J'ai refermé le livre satisfaite de la fin.
Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est forcément à noter si vous aimez l'univers d'Orgueil et préjugés.
Un billet plutôt convainquant chez Myrtille
Maintenant vendu en poche chez 'Le livre de poche'.
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À propos de l'autrice
Elle est née dans le Lancashire. "Une saison à Longbourn" est son quatrième roman, le premier publié en France. Elle vit aujourd'hui à Lancaster.
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Ici, je vous retranscrie le texte qu'elle nous partage sur le comment et pourquoi de ce livre. C'est très intéressant.
"Je ne sais plus quand j'ai lu pour la première fois Orgueil et Préjugés. J'ai l'impression d'avoir toujours aimé ce roman. L'oeuvre de Jane Austen est ma première expérience de littérature adulte et m'a procuré une vie de plaisir: c'est le seul livre que je lis et relis. Même après toutes ces années, toutes ces relectures, et même après avoir décousu le dos pour regarder le dessous, je l'aime toujours autant. Et l'habiter de cette manière différente m'a procuré un plaisir sans mélange."
Pour les passages où l'on passe du temps dans la cuisine de Mrs Hill, elle s'est inspirée de 'Jane Austen Cookbook'de Maggie Black. The War of Wars de Robert Harvey, lui ont apporté des détails essentiels, à la fois militaires et personnels. Aussi, 'Les lettres de Jane Austen' et 'Domestic Service ans The Making of Modern England de Carolyn Steedman (...) lui ont fournit des informations inestimables sur la vie domestique et sociale de cette période fascinante et instable.