Samedi d'être heureuse 6
Il y avait longtemps que je n'avais pas fait ce genre de billet, mais voici que celui-ci fut particulièrement digne d'un billet de ces samedi comme je les aime. C'est-à-dire, lorsqu'il n'y a rien de prévu à l'horaire et qu'on fait à mesure que les heures s'égrennent.
Je me suis réveillée à 6h00 car Brioche voulait entrer. Clo, avait dû la faire sortir à 5h00. C'était donc mon tour de me lever. Au fond, ça ne me dérange pas trop, car j'adore profiter des matinées de juin. Mais il reste que les chats n'ont aucune pitié pour leurs maîtres.
J'ai sauté dans la douche suivi de mes petits exercices et hop! lecture du matin dans ma chaise tout près du moustiquaire. Car une minette, ça entre et ça sort hein?
Durant ma lecture, je prenais des pauses pour admirer l'érable de l'amur, qui dégoutait encore, car il a plu toute la nuit. Donc, quand le soleil perçait de ses rayons le bout des feuilles, je pouvais distinguer les dernières gouttes de pluie qui se décrochaient du bout des feuilles.
Dommage que la photo que j'ai prise ne rend pas la réalité. Quoique je suis certaine que vous avez déjà pu observer ces gouttelettes suspendues aux feuilles des arbres.
Enfin... C'était magnifique. Tellement que cela me déconcentrait de ma lecture du moment.
Ce matin, j'ai avancé dans le récit de Samia Sharrif 'Les femmes de la honte'. Un roman qui fait suite à 'Le voile de la peur' que je lirai quand ma voisine l'aura récupéré. Un roman captivant et choquant, publié aux éditions JCL.
Vu que j'ai presque terminé, j'ai débuté juste le temps d'un chapitre le roman de Clarisse Sabard 'La plage de la mariée'. Un roman tout indiqué pour l'été et que j'avais dans mes petites réserves. Ce confinement nous permet de lire nos livres en retard, vu qu'il n'y a que des prêts électroniques dans les bibliothèques et les librairies ne sont pas complètement ouvertes.
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Ps: Ne réveillons pas Brioche... Sinon, quand elle s'éveille, elle 'veut'. C'est tout simple! sortir, manger, rentrer, être dans la même pièce que nous, et même à l'extérieur. Quand je dis qu'elle VEUT!!! Elle veut beaucoup!
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L'heure du dîner approche et on décide d'aller faire un pique-nique dans un parc au bord de l'eau. Il y a plusieurs tables avec une bonne distanciation. Nous passons un très bon moment. Après le repas, je suis allée au devant de jolies petites fleurs sauvages. Par 'hasard'.. j'avais apporté mes petits ciseaux à broder. Un outil merveilleux pour couper les tiges délicatement, si je suis attirée par un spécimen qui s'insère bien dans un gros livre. Ce n'est pas toujours facile de placer certaines fleurs pour les faire sécher.
Voici ma toute petite récolte. Juste 2 spécimens
Anémone du Canada
et...
Anthrisque des bois
En arrivant à la maison, je les ai mises dans des minis vases (des bouchons de verre) juste le temps de profiter de leur beauté avant de les immortaliser dans mon carnet du printemps. Toutefois, j'ai appris que cette plante est toxique.
Aussi, L'anthrisque des bois, plus connue sous le nom de cerfeuil sauvage est une plante qui appartient à la même famille que la carotte et le persil. Par contre contrairement à ces deux derniers, l'anthrisque n'est pas comestible. Sa racine contient des composés toxiques responsables de diverses intoxications.
(Peut-être pour cette raison qu'il y a le mot 'risque' dans son nom ? )
Cela m'étonne toujours de découvrir la parenté entres les fleurs sauvages et nos plantes apprivoisées.
Ma prochaine chasse sera pour la jolie renoncule sauvage.
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Mon petit carnet ouvert, prêt à recevoir le temps des fleurs du printemps.
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Bon week-end à tous!