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La maison de Millie

12 août 2022

Année ou le livre d'Émilie

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Manon Louisa Auger

Leméac

2019

400 pages

*

Quatrième de couverture

Comme Catherine Earnshaw, le célèbre personnage des Hauts de Hurlevent, Émilie Olivier sait qu'on ne peut pas fuir les lieux qui nous habitent. Isolée dans sa grande maison, elle rêve néanmoins sur l'atlas de son père et s'évade sur ses terres à demi sauvages, attendant le drame que sa mère lui a promis. Ainsi, lorsque ses parents l'emmènent pour la première fois chez leurs plus proches voisins, elle est irrémédiablement attirée par la demeure et ses habitants. Or, là-bas, l'espace de chacun se négocie de manière cruelle, et l'air est vicié de passions malsaines. Émilie devra apprendre à y faire sa place, peu importe la façon.

Ouvertement inspiré du roman d'Emily Brontë, de sa poésie, ainsi que de sa vie, ce récit d'apprentissage au féminin teinté d'accents gothiques réinvente l'univers tourmenté de l'écrivaine anglaise pour le transposer magnifiquement dans un territoire canadien, à mi-chemin entre le réel et l'imaginaire.

***

Mon avis

Dès les premières phrases, je me suis laissée prendre dans ces paysages d'herbes longues et de grand vent. Pourtant, je n'ai jamais réussi à lire jusqu'au bout 'Les Hauts de Hurlevents' d'Emily Brontë. Ici, Manon Louisa Auger et son écriture qui glisse si bien, a pu me conduire jusqu'à la fin de son roman.  

«Je suis née au pays du vent. Un pays de hurlevents, là où les saisons s'enroulent les unes sur les autres puis se mettent à claquer comme des draps à sécher avant d'aller s'éparpiller dans les hautes terres. Un pays où les étés se logent farouchement au creux des vallons. L'hiver, le vent et le froid hurlent sans cesse, mais l'été, enfin le silence se fait quelques jours, le temps que les êtres s'appesantissent dans l'air épais et appellent de tous leur voeux le vent à revenir.»

Le temps que dure ce récit, (narré par Émilie Olivier elle-même) le paysage est omniprésent et instable à l'image de ses personnages.

«C'est un paysage d'arbres tordus, chétifs mais résolus, qui balaient le monde d'épines et étouffent quelquefois la lumière du matin, pointant leurs branches telles des mains tendues, suppliantes.»

À propos de 'Année ou Émilie O', la plume et le récit de Manon Louisa Auger, m'ont vraiment conquise.

Émilie est en quelque sorte une héroïne du quotidien, qui arrive toujours à dompter ses émotions. Un rien la rend heureuse, mais aussi peut la mettre en colère. Elle a de la facilité à exprimer l'un comme l'autre. Ses colères envers les frères de Damien qui ont pour la plupart des problèmes de santé mentale; pervers narcissique, manipulateur, méchanceté... Emilie  arrive à faire avec plusieurs situations difficiles. 

Pour elle, la nature est je crois sa meilleure alliée pour traverser autant de coups durs de la vie, que de célébrer les beaux jours. C'est vraiment le personnage pilier du roman. Elle porte en elle cette force tranquille.

*

Les personnages principaux: Émilie Olivier, ses parents, et Marie, leur domestique. Ils habitent la maison 'Aux Trois Vents'.

Dans le Noroît: La maison voisine mais éloignée, y habitent Damien, Patrice, Marianne, et Louis, ainsi que leur père  et une tante qui prend soin de la maison et élève les enfants. Il y a aussi Vincent, l'homme de main et frère de Marie qui travaillent 'Aux Trois Vents'.

Une fois mariée à Damien, le couple auront une fille et un garçon prénommé Année et Olivier.

Vient s'ajouter Isabelle et son fils Félix, épouse de Louis.

Frédéric, le cousin d'Émilie qui revient et repart avec Marianne.

Les lieux:

Le roman se déroule entre ces grands espaces de nature sauvage

d'herbes longues et de vent entre les deux maisons.

***

Ici, je vous partage des extraits que j'ai beaucoup aimés:

Page 54 - Une jolie façon de dire que la chaise est très vieille:

«Les yeux embués d'eau, je fis signe que non et me mis à étudier la pièce. Les vêtements de Vincent étaient pliés soigneusement sur une chaise qui semblait  vouloir craquer sous ce faible poids, et malgré tout le foin entassé dans la grange et les efforts de Vincent - des fleurs, désormais séchées et des branches de sapin étaient déposées ça et là, - l'endroit sentait mauvais.

Page 59 -  Ambiance d'humeur et de pluie.

Il plut toute la nuit, et je ne m'endormis qu'à bout de force, bercée par les gouttes tambourinant à ma fenêtre d'un sommeil profond qui submergea tout. Conséquemment, j'eus un mal horrible à me réveiller le lendemain, chaque mouvement m'étant pénible et ma tête retombant sans cesse en arrière, attirée par le néant. < ...>

Puis, peut-être par réflexe, je regardai par la fenêtre et vis des filets de pluie égarés qui ruisselaient en perles, dans lesquelles la lumière se reflétait; ce léger mouvement de vie me ranima quelque peu. Je me levai en soupirant et sortis dehors sans même m'être habillée mais enfilant de lourdes bottes, afin d'admirer les dégâts qu'avait causés la pluie pendant la nuit.

De grandes flaques d'eau remuaient ça et là dans les champs fraîchement labourés. Je crus pendant un instant que je venais enfin de venir au monde et que je voyais véritablement, pour la première fois, mon chez-moi. Je rentrai, m'habillai d'une vieille robe et entrepris un immense ménage dans toute ma chambre et mes affaires, dans mes objets et mes souvenirs.»

Page 137 - (Un temps de bonheur pour Émilie)

«L'euphorie de nous trois (Émilie, Marianne et Marie) pendant plusieurs mois; il nous semblait être enfin tranquilles, délivrés, triomphants, presqu'en paix, capable de créer un monde dans lequel nous serions heureux, jamais inquiétés de quoi que ce soit. L'été fut délicieux, et je devenais de plus en plus amoureuse, comme envoûtée. Il y avait en moi une énergie nouvelle, une force étrange qui m'aspirait vers le ciel, presque toujours sans nuages. J'étais comme un arbuste qui triple sa taille au cours d'un seul été. J'étais l'été, la chaleur, le désir. Marianne et moi allions souvent pique-niquer au boisé près des ruisseaux en cascades, sous les pins, avec Année (sa fille) et parfois même Peter (leur chien) que j'amenais à l'occasion passer quelques jours au Noroît. Nous élaborions des visions de ce que devait être le paradis, semblable en tout point à ce lieu et semblable à ces journées parfaites qui renouvelaient les mêmes promesses de douceur et de félicité chaque matin. Marianne proposait que le paradis soit un lieu où rien ne bougeait, sinon de façon imperceptible, de manière à ce que l'âme n'y soit jamais troublée, et je proposais qu'au contraire tout devait y étinceler et danser dans une sorte de fête grandiose. Elle me répondait que mon paradis serait ivre et étourdissant; je rétorquais que le sien ne serait qu'à moitié vivant, mais qu'il faudrait nous promener de l'un à l'autre pour être véritablement heureuse toutes les deux.»

Page 334 - Mon extrait favori: Après que Marianne fut revenue au Noroît,

« Elle devint moins triste sans Frédéric. Au fil des jours et des semaines, elle reprit des couleurs et m'avoua qu'elle redécouvrait la vie avec un plaisir insoupçonné. Au fil des jours et des semaines, elle reprit des couleurs et m'avoua qu'elle redécouvrait la vie avec un plaisir insoupçonné. Quand elle étendait du linge, elle s'attardait aux chants des oiseaux avec le même recueillement qui était de mise dans une église et semblait, d'un coup, remplie de paix. Elle attirait alors l'attention des enfants sur ces chants. Toutefois, puisque personne ne connaissait les noms des oiseaux, ils en inventèrent pour chaque chant et se mirent à les consigner dans des cahiers auxquels Isabelle ajoutait des croquis: Le chant bleu, le chant du bec jaune, le chant roux ou strié de noir.»

J'ai vraiment hâte de lire son dernier roman.

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 Publié chez Leméac au printemps 2022

C'est d'ailleurs en remarquant ce roman que j'ai eu envie de lire le roman Année ou Émilie O.

 

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20 juillet 2022

Requiem

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Gyrðir Elíasson

Éditions La Peuplade,

184 pages,

2022

***

Quatrième de couverture

Jónas entend de la musique en toute chose. Le sifflement de la bouilloire devient pour lui une sérénade, le ronronnement du congélateur une symphonie. Il note tout au fur et à mesure dans son fidèle carnet moleskine. Fuyant sa vie de publicitaire et l’impasse de son couple, il quitte Reykjavík pour un village de l’est de l’Islande afin d’y composer une œuvre décisive, une Marche funèbre (pour débutants) dictée par le crépitement d’un feu, ou peut-être une Étude pour violoncelle, scie et marteau. Mais une fois là-bas, il égare le précieux carnet contenant ses partitions et tous ses repères lui échappent. Plus que jamais, il va devoir être à l’écoute des mélodies qui l'entourent

***

Mon avis

Voici comment débute ce récit...

Première phrase : Je suis venu dans la maison pour composer de la musique.

Voici un roman ou récit d’ambiance comme je les aime. Aucune grande envolée lyrique,

mais plutôt du calme, l’observation des lieux, du café instantané ‘Maxell House’,  une visite du jardin un peu à l'abandon où les oiseaux chantent.

Assez enchanteur comme entrée en matière. Pour moi du moins.

« C’est précisément maintenant, ici au jardin, que je sens ce calme venir à moi, tout à coup, sans se faire prier ».

 

Je n’ai pas vraiment de grands commentaires à faire sur ce petit roman. Sinon que j’ai appris comment se servir d’un carnet de 'note' musicale,et de réflexions qu'on peut noter dès qu'elles se présentent à nous.

« C’est moi, Qui suis Jonas. Ou quoi? Ce matin en me réveillant, je n’en étais pas sûr du tout. J’avais même l’impression d’être quelqu’un d’autre, quelqu’un que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam . Mais levez la main, ceux qui se connaissent vraiment! Moi par exemple, je n’ai aucune idée d’où viennent ces notes qui surgissent sans arrêt dans ma tête. Je n’ai pas du tout été élevé pour devenir musicien d’aucune sorte.

Papa était fâché avec l’harmonium, bien qu’il l’eût introduit lui-même à la maison pour des raisons obscures. (…) et puis j’ai obtenu que maman m’enseigne les rudiments du jeu et de la lecture des notes, mais c’était tout – je n’ai pas appris beaucoup plus que ça en musique.

Tout le reste, qui a pu ensuite s’épancher dans mes carnets, perdus ou non, provient d’un endroit en moi-même auquel j’ai inconsciemment accès. 

J'aime vraiment beaucoup cette dernière phrase: « Ce petit endroit au fond de nous-même  auquel nous avons inconsciemment accès ».

 

Un bon petit roman qui amène à une tranquilité certaine. 

J'ai noté ce roman chez 'Mon coussin lecture'

dont vous pourrez lire une opinion beaucoup plus détaillée.

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16 juillet 2022

Samedi de bouquiner! Mes lectures d'été 2022

dec32ebb23979248949ba07ece8ab1f5Par la porte de l'été,

sont entrés

des livres enchantés, d'autres simplement parce qu'il était une fois,

certains  sont bienveillants, et comme chaque printemps-été, quelques chroniques  de Lucy Maud Montgomery.

Que ce soient des relectures, des livres sans âge,

 ou d'apprentissage,

je sais que je passerai de bons  moments avec des esprits venus de partout,

qui me raconteront des histoires, me souffleront des réflexions, ou me parleront de l'importance de se faire de beaux souvenirs. 

 

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La collectionneuse d'histoire: En 1910, dans le village irlandais de Thornwood, Anna se porte volontaire pour aider Harold Griffin-Krauss, un Américain, à collecter et à traduire en anglais des contes féériques. En 2010, Sarah, qui vient d'accepter la fin de son mariage, découvre le journal d'Anna et ses aventures avec Harold. En se plongeant dans la magie de Thornwood, Sarah pourrait trouver le bonheur.

***

Mémoires de la forêt: Dans la forêt de Bellécore, Archibald Renard collecte dans sa librairie les livres écrits par les animaux. Comme il commence à perdre la mémoire, Ferdinand Taupe souhaite récupérer l'ouvrage qu'il a déposé des années auparavant pour retrouver ses souvenirs. Sauf qu'un inconnu vient d'acquérir son précieux mémoire. Archibald et Ferdinand se lancent alors à sa recherche.

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La petite maison: Bienvenue dans l'univers du slow living. Parce que vivre plus lentement, c'est vivre mieux... et être plus heureux! Et si le bonheur se trouvait au cœur d'une petite maison, à l'intérieur de soi, où on se sent en paix, parfaitement soi-même, en accord avec nos valeurs essentielles? Dans ce livre, découvrez les huit clés qui ouvrent les portes menant à ce lieu accueillant. Que ce soit en trouvant son propre équilibre, en apprivoisant la peur (une belle alliée, quand même) ou en célébrant avec fierté qui on est, chacune des clés propose des exercices, des réflexions et des témoignages qui inspirent à une vie plus slow.

***

Hypersensible Mode d'emploi: Des conseils destinés aux personnes hypersensibles ou hyperempathiques pour apprendre à rester fidèle à soi-même et à son type de sensibilité en toutes circonstances grâce à des techniques de coaching, de psychologie positive et de programmation neurolinguistique. L'ouvrage est enrichi de témoignages et de cas pratiques montrant comment créer un environnement bienveillant autour de soi.

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Au présent:Face au chaos, à l'énigme du monde, Au présent est une interrogation en forme d'éclatement, où s'entrecroisent des fragments de récits autobiographiques, de chroniques et de lectures, des réflexions philosophiques et théologiques, des descriptions de la nature ou encore des statistiques. Cette tentative de décryptage se déploie au travers de thèmes récurrents repris tout au long des sept chapitres comme autant de champs d'exploration.

La grâce rivalise avec l'horreur, le mysticisme se mêle aux nombres, l'individu affronte la multitude, les vivants marchent sur la tête des morts. En un subtil télescopage du passé et du présent, Annie Dillard crée une chambre d'écho où les questions se répercutent et s'amplifient peu à peu : Quelle est la place de l'individu au sein de la multitude ? Que sommes-nous au regard de l'éternité ? Dieu est-il à l'origine du mal ? Comment vivre ? A ces questions irrésolues répond la compassion de l'auteur qui de la détresse et du mystère du monde fait jaillir des fragments d'épiphanie.

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Wisconsin est maintenant réédité par les Éditions Gallmeister

Wisconsin ou Le guerrier tortue: Au nord du Wisconsin, deux fermes voisines, celle des Lucas et celle des Morriseau. John Lucas est alcoolique et cruel, sa femme Claire n'est plus que l'ombre d'elle-même. Leurs deux fils James et Bill trouvent rapidement refuge dans la ferme voisine de Rose et Ernie Morriseau. Une chronique familiale qui dépeint les horreurs de la guerre du Vietnam. Premier roman.

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Chroniques d'Avonlea: Tandis qu'Anne Shirley n'est encore qu'une jeune fille à Avonlea, plusieurs personnages colorés peuplent le village et ses environs. Que ce soit la vieille Mlle Lloyd que l'on croit avare et excentrique, le petit Félix et sa passion pour le violon, Pa Sloane et son amour des encans ou Prissy Strong à qui on fera une cour bien particulière, tous s'avèrent des êtres fascinants aux histoires tendres et amusantes! Ponctué d'anecdotes cocasses et de grands événements de la vie, révélant des secrets intimes et des vérités insoupsonnées, Chroniques d'Avonlea présente vingt­sept histoires captivantes qui dévoilent la richesse humaine de cette petite communauté. Des chroniques qu'il fait bon lire pour replonger au coeur de l'univers d'Anne et redécouvrir l'écriture romantique de Lucy Maud Montgomery !

***

L'Art de se créer de beaux souvenirs: A partir d'enquêtes, d'entretiens à travers le monde et d'analyses de données scientifiques, l'auteur a étudié les facteurs du bonheur. Il explique que les souvenirs tiennent une place importante dans ce processus mental et donne des conseils pour développer une mémoire heureuse du passé pour se sentir mieux au quotidien.

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L'été des fleurs sauvages: Seize ans ont passé depuis la dernière rencontre de Zoé et Rose. A nouveau réunies, les amies d'enfance se remémorent tout, y compris les mauvais souvenirs. Le temps des vacances, elles échangent leurs lieux de résidence. Zoé, la Londonienne célibataire, part vivre en Cornouailles, dans le village que Rose, divorcée et mère de trois enfants, n'a jamais quitté.

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1 juillet 2022

L'anniversairre de Minnie!

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Au départ, c'est la fête du Canada.

Aussi, jour de déménagement et j'envoie une pensée pour toutes ces familles qui vont peut-être se retrouver à la rue. Il règne une grosse crise du logement. Imaginer combien cette situation peut-être anxiogène. C'est incroyable en 2022.

Pour nous en ce premier juillet, ça fait un an tout juste que Minnie Mousse est avec nous.

Après l'avoir fait soigné de tous ses maux de dents, infection urinaire, problème de reins, après l'avoir rassuré après des  petits pipis échappés par nervosité, consolé quand elle pleurait après s'être échappée, notre Minnie Mousse est maintenant une petite chatte adorable et affectueuse. Aussi, elle jase beaucoup. Elle a plein de tonalités différentes pour exprimer une réponse, ou quand on sort toute une journée et que l'on rentre, on dirait qu'elle nous dispute. Elle couine fort, un peu comme un écureuil. Le lendemain, elle peut être très 'collante'.

Quand même, c'est un vrai cadeau qui nous est arrivé. Comme nous avions commandé un petit persans roux au printemps, que nous devions aller chercher dans deux semaines.  J'ai pensé que même les chats ont un destin. Quand Minnie est entrée dans la maison, on savait déjà que l'on devait appeler la dame de la chatterie pour annulé l'achat de notre petit 'Colin'.

Lui, n'aurait aucun mal à se trouver une maison acceuillante. Tandis que Minnie, elle, dans l'état où elle était, aurait peut-être eu du mal et serait devenue une chatte orpheline.

Nous ne savons rien de son passé, ni d'où elle vient. Sauf, que comme c'était jour de déménagement, il arrive souvent que des animaux sont abandonnés.

On sait qu'elle a été battue d'après l'examen du vétérinaire, qu'elle devait passer de longue journée enfermée car elle n'endurait aucune porte fermée dans la maison.

Si elle voyait des petites mousses genre 'bouloche' au sol, elle les mangeait!!! Quelle idée?

Elle a pu commencer à aller dehors aussi sur la pelouse, mais avec un petit harnais, car vu qu'elle est dégriffée aux 4 pattes et n'a presque plus de dents dans la bouche, donc sans défense, nous la promenons les matins d'été. Elle habitait probablement dans un appartement, car elle était maladroite pour descendre les escaliers chez nous.

Bref! Nous en prenons bien soin et elle nous le rend bien. Elle adore se faire prendre et elle est  très colleuse et ronronne de tout son coeur! Un brin gâtée, quand elle demande à être bordée lorsqu'elle veut aller faire son dodo l'après-midi. Elle aime bien quand un de ses humains l'accompagne. Un vrai bébé.

Et... terminé les petits pipis... !

Nous t'aimons très fort Minnie. Malgré que nous avions dit que plus jamais nous n'aurions de chat quand on a dû faire euthanasier Brioche, on va encore pleurer quand elle nous quittera. Mais, c'est le prix à payer pour avoir un chat si attachant!

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24 mars 2022

La meilleure maman du monde

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Textes de Sébastien Perez

Illustrations de Benjamin Lacombe

Les Éditions Margot

64 pages

Pour 2 à 7 ans

Novembre 2021

*

Mon avis

Un album 'documentaire' génial! Comme d'habitude, Sébastien Pérez et Benjamin Lacombe nous offrent une fois de plus, un grand album de qualité. Les illustrations sont superbes et les textes instructifs. J'ai appris plein de choses intéressantes sur les 'mamans du monde'.  Je ne m'attendais pas du tout à un tel contenu.

Je vous livre l'Avant-Propos.

«Nous avons tous une maman. Une maman qui soigne nos bobos et nous oblige à nous couvrir quand vient le mauvais temps.

Mais finalement, qu'est-ce qu'une maman? Voilà une question toute simple et pourtant, il existe autant de réponses qu'il y a de façons d'élever un enfant.

Et parmi ces mille et une façon d'être mère, toutes se valent-elles? La maman biche, la maman coucou ou la maman humaine élèvent-elles leurs enfants de la même manière?

Si non, alors qui peut bien être la meilleure maman du monde?»

D'abord, à propos des textes informatifs rendus par Sébastien Pérez, sur la meilleure maman présentée sur la page de droite, j'ai cru entendre résonner un rythme agréable dans sa prose très bien documentée.J'ai appris plein de choses que j'ignorais et franchement, je ne saurais dire c'est qui 'La meilleure maman du monde'!

Chacune a sa particularité. J'en ai choisi deux parmi les dix-sept qu'ils ont choisi de nous présenter.

Il faut garder les surprises!  

 J'ai choisi de vous présenter en premier la maman qui m'a  fait 'frissonner' et que j'ai le plus admirer à la fois pour le don d'elle-même.

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(précisément, la Stegodyphus lineatus)

Brrr, Heureusement, elle ne vient pas pondre dans nos maisons.

Elle est d'une grande générosité pour ses petits et d'un altruisme notoire.

« Avant que ses petits ne voient le jour, cette maman araignée doit s'organiser! Elle se remplit l'estomac de toutes les proies qu'elle peut chasser, car elle sait que dès qu'ils sortiront du cocon de soie, ses bébés seront affamés. 

Après leur naissance, durant une à deux semaines, elle régurgite toute la nourriture avalée pour tenter de les rassasier, et, de ses gros yeux globuleux, la petite maman est bien embêtée... D'autant que ces gloutons n'en ont jamais assez!

Finalement, pour leur donner plus de force et de vitalité, elle se laisse dévorer.

Peut-il exister meilleure maman au monde? »

***

L'astucieuse : La maman coucou

Je vous laisse découvrir l'illustration. Par contre, voilà un comportement bien singulier. Certains animaux sont vraiment étonnants, presque troublants.

«Après avoir effectué une recherche approfondie, elle jette son dévolu sur une mère exemplaire et profite d'un moment d'inattention pour éjecter un de ses oeufs du nid. 

Persuadée que cette dernière n'y verra que du feu, la maman coucou pond à la place disponible et souhaite une belle vie à son petit.»

Difficile d'imaginer que cette maman coucou, abandonne son petit en famille d'accueil, pensant lui offrir le meilleur... C'est discutable, mais bon! c'est la nature.

 Du début à la fin, vous et vos enfants seront captivés par les comportements animaliers très bien choisis à travers la maternité.

En voici la liste.

1. La biche,

2. Le coucou gris,

3. Le cygne,

4. La maman lapin, (la hase)

5. Le poisson-clown, (Un drôle de nom que je ne connaissais pas)

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6. Le manchot empereur,

7. La louve,

8. L'araignée (Stegodyphus Lineatus),

9. L'Hippocampe,

10. Le grand requin blanc

11. L'ourse,

12. La renarde rousse,

13. Le Kangourou,

14. La tortue Luth,

15. La chatte,

16. La chienne,

17. L'humaine

 *

Voir la vidéo ou vous pourrez feuilleter l'album sur Youtube ici

***

Voir la vidéo du travail de cette équipe formidable!

 

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***

 

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22 mars 2022

Le septième et demi

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Suzanne Aubry

Illustrations de Delphie Côté-Lacroix

Québec Amérique

Littérature Québécoise

2021

108 pages

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Quatrième de couverture 

Camille, 13 ans, voit son monde basculer lorsque sa mère lui apprend qu’elle est atteinte de la leucémie. Accueillie par sa tante Loulou, la soeur jumelle identique de sa mère, l’adolescente plonge alors dans l’univers étrange du septième étage et demi, où ses repères habituels ont disparu : elle habite désormais avec le double de sa mère, doit faire face aux moqueries et aux malaises qui se créent autour d’elle à l’école, et à sa propre peur de perdre le pilier de sa vie. Une amitié inattendue, le soutien de Loulou et une guitare l’aideront à se frayer un chemin à travers le chaos.

Roman de transformation, de résilience, de vie et de mort, Le septième étage et demi voit fleurir son héroïne comme le forsythia qui renaît chaque année devant la fenêtre de sa chambre. Complétée des magnifiques illustrations de Delphie Côté-Lacroix, l’histoire bouleversante de Camille a été inspirée à Suzanne Aubry par un fait vécu l’ayant touchée de près.
***

Mon avis

Extrait

 « On ne quitte jamais vraiment les lieux où l'on a été heureux. Ils demeurent dans notre coeur et dans nos souvenirs, ils font partie de nous, de notre histoire, et une part de notre être continue à y habiter jusqu'à notre dernier souffle.

Comme des soleils.»

« J'ai rêvé que j'étais revenue dans ma chambre d'enfance. Les étoiles scintillent sur le plafond. Les rideaux de ma fenêtre se soulèvent dans la brise et un rayon de lune fait danser les éléphants roses et bleus de la tapisserie. Je ferme les yeux. Je sens d'étranges frissonnements dans mes mains et mes pieds. J'ai l'impression qu'ils s'allongent, s'allongent, s'allongent jusqu'à ce qu'ils atteignent les murs. J'ouvre les yeux. Mes mains et mes pieds sont devenus des branches couvertes de feuilles et de fleurs. Des fleurs jaune soleils.»

***

Un très bel extrait de ce roman délicat qui parle de la vie et de la mort.

Je trouve que l'autrice à réussi ce défi d'insuffler avec finesse, un certain équilibre à ses personnages, qui devront traverser cette grande épreuve.  Pas facile j'imagine, de placer en ordre ascendant, tous les petits deuils qui commencent au moment où Camille aprrend la mauvaise nouvelle.

Son état d'âme peut partir dans tous les sens. Il y a les 'pendant' d'espoirs et ceux des rechutes. Quitter sa maison durant les périodes d'hospitalisations de sa mère, pour habiter avec sa tante Loulou. La difficulté à se concentrer sur ses études.

La tâche d'écrire ce roman,  devait ressembler à marcher sur une corde raide. Garder la bonne dose d'équilibre selon les limites de Camille ou de sa tante Loulou qui appréhende aussi de perdre sa soeur jumelle.

  Faire le deuil de sa mère vers l'âge de quatorze ans, n'est pas un chemin facile à traverser. Chaque petit chapitre est une étape. Certain sont joyeux, remplis d'espoirs et d'autres cousus de déceptions.

Heureusement, Camille ne sera pas toute seule pour prendre ce chemin tortueux. Loulou, la jumelle identique de sa mère, est toujours là pour elle, ainsi que Pablo, l'ami de coeur de Loulou. Il y aura la musique, une nouvelle amitié au collège.

Un roman qui touche de si près les émotions. Les bonnes comme les mauvaises. À travers les dialogues entre Loulou et Camille, sa tante n'hésite pas à expliquer un mot dont Camille n'en comprends pas vraiment le sens.  Ainsi, Camille apprend à enrichir ce vocabulaire des émotions qui la remuent.

On pourrait croire à un roman trop noir, mais il n'est pas que ...  C'est plutôt une palette de couleur qui ondulent au gré de la maladie de la mère de Camille. Un livre qui accompagnera très bien un adoslescent(e) retrouve dans la même situation. C'est bon de s'identifier à un personnage dans un livre. On se sent moins seule.  Surtout que Suzanne Aubry a écrit celui-ci en s'inspirant d'un fait vécu l'ayant touché de près.

J'ai vraiment aimé beaucoup, beaucoup!

***

19 mars 2022

La position idéale d'une lectrice ...

position de lecture

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16 mars 2022

Bambi - L'histoire d'une vie dans les bois

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Collection dirigée par Benjamin Lacombe

"BAMBI - L'histoire d'une vie dans les bois"

Roman de Félix Salten

Traduit de l'allemand par Nicolas Waquet

Préface de Maxime Rovere

Illustré par Benjamin Lacombe

Publié par Albin Michel

2020

176 pages

*

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«Bambi retrace les premières années d'un faon et les épreuves qu'il devra affronter. Récit initiatique et hymne à la nature, il invite à ressentir la magie, la beauté et les dangers de la vie sauvage.

Publié en 1923 en Allemagne, le chef-d'oeuvre de Felix Salten rencontra un très grand succès, mais fut, peu après, interdit par les autorités nazies qui y décelaient «une allégorie politique sur le traitement des juifs en Europe».

*

L'adaptation par Walt Disney en film d'animation en 1942 acheva de plonger dans l'oubli l'oeuvre originelle et sa profondeur littéraire et symbolique.

Benjamin Lacombe éclaire magnifiquement ce texte: alternant fusain et peinture, séquences imagées sans mots et découpes délicates, il nous immerge dans la vie de la forêt, bruissant d'expériences et de sensations contrastées.»

 

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Fin de la préface écrite par Maxime Rovere, philosophe

« À cette lumière, les maux du monde contemporain, les tragédies sanitaires, écologiques, climatiques, humanitaires, prennent un nouvel aspect. Elles n'apparaissent plus comme des choses que nous subissons, mais comme les témoignages de notre perpétuel dialogue au sein du vivant, où les moments d'épreuve et de joie alternent comme des saisons. Bambi n'offre plus, comme chez Disney, le rêve d'un monde enchanté, mais un miroir où se rencontrent les forces les plus lumineuses et les plus obscures de ce monde. »

 

Mon avis

D'abord, dès le début du texte, (La naissance de Bambi), la plume de Felix Salten trace ...

«le milieu des fourrés, dans l'une de ces petites chambres cachées dans la forêt qui semblent ouvertes de toutes parts et qui pourtant sont protégées de tous côtés. Il n'y avait guère de place, juste assez pour sa mère et lui.»

Felix Salten offre un texte enchanteur tout au long de son récit. Quant à Benjamin Lacombe, il manie son pinceau trempé directement dans la lumière ou dans l'ombre liquide, au gré des saisons de la forêt de Bambi. Et le peintre sait combien une forêt peut présenter de nuances. Sans omettre de 'nuancer' les nuances.

Un travail de moine qui habille avec tellement d'éloquence les mots de Felix Salten.

Extrait page 76.

«Bambi nota que le monde avait changé. Il eu du mal à s'y faire. < ... >

Tout s'était transformé sans qu'il l'eût vraiment remarqué. Le changement qui s'était accompli n'avait été pour lui qu'une série de phénomènes nouveaux et amusants. Il se divertissait au spectacle des nappes de brume laiteuse (que j'aime ce mot) qui montaient le matin de la prairie ou descendaient soudain du ciel dans la lueur crépusculaire de l'aube. C'était si beau de les voir ensuite se dissiper au soleil. Il aimait aussi la gelée qui recouvrait la terre et la prairie d'une blancheur inattendue. Il s'amusa un temps à écouter bramer ses grands cousins les cerfs. La forêt toute entière résonnait de leur voix. Bambi tremblait de peur mais son coeur battait d'admiration quand les appels tonnants de ces rois lui parvenaient. »

Extrait page 78.

« La neige, au début, enchanta Bambi. L'air était calme et doux tandis que tombaient ces étoiles blanches; le monde avait en outre un aspect tout nouveau. Bambi le trouvait plus clair, plus gai même, et quand le soleil se montrait un instant, tout se mettait à briller, la blanche nappe scintillait, rayonnait au point de vous aveugler complètement.

Mais Bambi se lassa bientôt de la neige, car il était de plus en plus difficile de trouver de quoi se nourrir. Il fallait gratter pour mettre à nu une petite touffe d'herbe flétrie au prix de bien des peines. La neige vous coupait aussi les jambes et l'on craignait en permanence de s'écorcher les pieds.»

La forêt de Bambi est remplie des autres animaux comme lui qui l'habitent. F. Salten, les présente comme s'ils étaient des humains. Chacun a son nom propre, son caractère, ils y a les joies, les peines, les différents aussi entres eux, des dangers, etc...

Une histoire magnifique dont j'ignorais la réalité, n'ayant vu que le film de Walt Disney avec mon fils quand il était petit. Tout comme Benjamin Lacombe, il a eu beaucoup de peine quand Bambi a perdu sa mère.

J'ai trouvé sur Youtube deux vidéos. Dans la première, on présente l'album comme si on pouvait le feuilleter. Vous pourrez voir la beauté des illustrations et les autres techniques pour enjoliver le livre. 

Comme on ne pouvait feuilleter l'album en librairie (Covid) on peut le voir ICI

et

Une autre vidéo dont Benjamin Lacombe explique son travail et les liens inspirants de l'auteur.

Bonne lecture!

***

 

 

10 mars 2022

La collision des étoiles

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Joanie Boutin

Bayard Canada 2021

Crypto

334 pages

*

 Quatrième de couverture

Coralie, 16 ans, est forcée de prendre le train de Montréal à Vancouver pour passer les vacances de Noël chez son père. Le voyage commence mal : son copain vient de rompre avec elle, sa mère refuse de reporter son départ, et l’anxiété dont elle souffre en silence est à son apogée.
Durant l’embarquement, Coralie se retrouve par erreur avec un bagage rempli de cocaïne. Cet incident soude son destin à celui des deux adolescents propriétaires du sac, Mégane et Xavier. Coralie, qui avait prévu de garder son anxiété sous contrôle en s’enfermant dans sa cabine avec ses livres, devra plutôt suivre ses nouveaux compagnons dans leur aventure.
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Vraiment, je suis gâtée ces temps-ci. Un autre roman classé cette fois 'jeune adulte'. Une aventure qui commence avec Coralie.

« Maman, tu ne peux juste pas me faire ça.

- On a fait le tour du sujet, Coralie, dit sa mère en direction de la gare. Ton billet est acheté. Ton train arrive dans trente minutes. En plus, ton père va t'attendre à la gare de Vancouver. »

Une fois arrivée dans sa cabine de train, Coralie se retrouve avec un sac comme le sien mais contenant de la drogue. Ce mélange des sacs viennent ajouter aux troubles anxieux de Coralie. Ils redoublent d'intensité. Mégane et Xavier  s'organisent pour la prendre en photo avec les sacs de drogue afin qu'elle se taise et ne s'éloigne jamais d'eux. 

Mais le plus beau de ce voyage en train et qui sera à la fois initiatique pour Coralie, sera pour le lecteur de l'accompagner dans sa tête, dans ses efforts pour passer à travers ses peurs, verront les superbes paysages enneigés qui défilent sous son regard.

À Montréal, est restée son amie Josiane avec qui elle communique au téléphone pour lui demander des conseils.

Si vous avez envie de prendre ce train de l'avent en direction de Noël avec une Coralie qui commence peu  à peu à s'ouvrir à la vie accompagnée de Mégane et Xavier dont la méfiance se changera en amitié, vous ferez un beau voyage.

En plus, vous découvrirez d'autres surprises que je ne dévoile pas. Il ne faut quand même pas tout déballer avant Noël  

 

J'ai découvert ce roman chez 'Mon coussin lecture'

***

Bravo à cette écrivaine pour son premier roman.

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«Elle jongle avec les mots depuis longtemps, mais commence tout juste son rêve d'être publiée.

La Collision des étoiles est son premier roman».

***

3 mars 2022

Sarah aux cheveux de feu

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Nicole Provence

Sarah aux cheveux de feu

Les éditions JCL

2020

348 pages

Tome 3 de La Saga des Chèvrefeuilles

***

Quatrième de couverture

«Malgré toutes les manifestations d'amour qui l'entourent, Bertrand accepte difficilement la mort de sa grand-mère, Clara Nadin. Un premier prix remporté à Paris et la rencontre d'un chef d'orchestre admirateur de la célèbre violoncelliste confirment en lui son désir : devenir un musicien digne de Clara la Divine. Alors qu'il n'a que la musique en tête, Sarah, une jeune et ardente artiste-peintre, lui fait découvrir l'ivresse de la passion. Ébloui par sa chevelure de feu, fou de bonheur et prêt à l'épouser, Bertrand se heurte pourtant au repli de la belle rousse, rappelée chez elle en Angleterre. Mais il ne s'avoue pas vaincu pour autant... Déterminé à conquérir l'élue de son coeur, il traverse la Manche et accoste sur les rives de l'île britannique. Avec la sensation de se dédoubler, Bertrand sent un message monter du sable où il a enfoncé ses pieds. Il comprend que Clara est là et veille toujours sur lui.»

***

Mon avis

Hier soir j'ai terminé, le tome 3 qui marque la fin de la trilogie (La saga Chèvrefeuilles) qui amène 'Sarah aux cheveux de feu' dans la vie de Bertrand, qui demeure toujours le personnage principal du roman.

D'ailleurs, cette histoire  ferait une très belle télésérie.

Contrairement à ses autres romans publiés ici, au Québec par les Éditions JCL, cette saga se situe plutôt entres les années '80 -'90.

Ce que j'ai adoré durant ma lecture, ce sont ces ambiances 'domestiques' si je peux les appeler ainsi. C'est-à-dire, une grande maison chaleureuse tenue par Élizabeth comme un capitaine de bateau qui veille sur ses passagers. 

La présence du violoncelle, l'instrument que Bertrand a appris à aimer, par le biais de sa grand-mère Clara, violoncelliste reconnue. Suite à son décès, elle lui a laissé son violoncelle en héritage. De nouveaux personnages qui viendront se greffer à la famille de Liz et Géraud.

Donc, le roman débute le matin de l'anniversaire de Bertrand. Il a 18 ans. Sa petite soeur Aurore tient à venir lui porter son déjeuner au lit avec un dahlia pompom faichement cueilli au jardin. En plus, elle lui tendit un rouleau de papier et trépigne d'impatience afin que son grand-frère l'ouvre.

«Il déloura la feuille pour admirer un dessin maladroit riche en couleur s'étalait ainsi qu'un collage de lettres découpées lui souhaitant un joyeux anniversaire.»

Le roman foisonne de petits moments comme celui-ci. De petits gestes vécues au quotidien, comme ce même matin ensoleillé qui était le jour de rentrée scolaire pour Aurore, mais qui tenait tout de même à présenter ses 'voeux' à Bertrand, au risque d'arriver en retard!

J'ai aimé voir évoluer tous ces personnages qui ont vieilli depuis le tome 2, et en sont à un tournant important dans leur vie. Le temps de faire des choix éclairés pour leurs futures carrières. Bertrand et Malik aussi, adopté par la famille depuis sa grande amitié avec Bertrand. L'arrivée des deux cousines, Caroline et Laure entres autres qui débarquent après avoir vécu une tragédie. Et bien sûr, une grande place pour SARAH, qui est la protagoniste de ce roman.

Un autre court passage que j'ai noté à la page 68 Un souvenir de Bertrand qui nous le ramène dans le premier tome.

« - Cela me rappelle l'océan la première fois que je l'ai découverte avec mon père. J'avais dix ans et je n'oublierai jamais la même tempête qui régnait en nous. En regardant votre toile, Sarah, je ressens encore les éclaboussures des vagues sur mes jouets, le sel de l'eau sur mes lèvres, la froidure du vent dans mes cheveux. J'entends encore son rugissement continue et sa plainte, et ce soir-là, j'ai connu mon premier vrai bonheur. »

*

J'ai noté ce passage à la page 80.

Il m'est arrivé quelques fois de découvrir un titre de roman ou d'auteur lors d'une lecture. J'adore ça! Cette fois j'ai lu et aimé le roman. Effectivement, la maison de Liz ressemble à L'arche ...

« - C'est vrai, sa maison, c'est une arche dans laquelle nous avons tous trouvé refuge un jour alors que nous étions seuls dans la tempête.

- Belle image. Elle me rappelle un roman que j'avais beaucoup aimé, L'arche dans la tempête, de l'écrivaine Elizabeth Goudge. Tu as raison, chaque enfant perdu est venu s'y réchauffer ».

***

Un dernier passage d'ambiance qui se passe en Angleterre.

« La gaieté de Mary remonta le moral de Laure. Vivement qu'il arrive et me donne des précisions, pensa-t-elle. Elle se changea et se reposa un peu dans la grande chambre qui comportait deux grands lits. Sur celui qui lui était destiné, Mrs Greatways avait déposé un petit ballotin d'écorces d'oranges confites et de chocolats à la menthe en signe de bienvenue. Les pas précipités de Mary dans l'escalier annoncèrent l'arrivée de Charles.

- Laura, il est là!

***

Qui est Laura? Qui est Mary? Qui est Charles? Vous connaitrez comme moi tous ces nouveaux personnages qui viendront se greffer de près ou de loin à la famille de Liz et Géraud. Évidemment, je ne peux pas dévoiler la fin qui se termine bien, c'est sûr. Mais le plaisir de la lecture est de les accompagner tous, dans leurs voix respectives jusqu'à la page 348.

Après? 

Ils continueront d'exister et prendre différents chemins dans l'imaginaire des lecteurs et de l'autrice peut-être? Une saga, c'est comme avoir construit une grosse famille! Ça ne finit plus de grandir...

***

 Un bon moment pour entreprendre la lecture de cette saga tout d'une traite puisque, les trois tomes sont tous publiés. 

 

La saga Chèvrefeuilles T.1 : L&#39;enfant des solitudes par Nicole Provence | Littérature | Roman canadien et étranger | Leslibraires.ca

Tome 1 - L'enfant des solitudes

Billet ici

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 La saga Chèvrefeuilles T.2 : L&#39;étoile de Clara par Nicole Provence | Littérature | Roman canadien et étranger | Leslibraires.ca

Tome 2 - L'étoile de Clara

Billet ici

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Biographie

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Nicole Provence est née en 1948 à Châtellerault, une commune située entre Tours et Poitiers, en France. Quelques jours après sa naissance, sa famille quitte pour le Maroc, d'où elle revient neuf ans plus tard, abandonnant derrière elle tous ses souvenirs. Affamée de lecture, la jeune Nicole dévore à tout moment des livres avec une prédilection pour les romans d'aventures. À douze ans, influencée par les récits d'enquête de son père, officier de police judiciaire, elle se lance dans la rédaction de son premier récit, qu'elle n'achèvera pas, prenant conscience très tôt de la rigueur et de la constance que l'on doit à l'écriture. Ne ne décourageant pas, au collège, elle se distingue dans les rédactions imposées aux cours de français. Mariée et mère de deux enfants, elle se consacre entièrement à sa famille avant, à quarante ans, de revenir enfin à ses premières amours. Cinq romans, tous parus en France chez divers éditeurs entre 2004 et 2008, viennent récompenser son travail. Le Secret d'Aiglantine est son premier roman édité chez JCL au début de l'année 2016. Son intrigue principale prend sa source dans le fascinant monde des tisserands du XIXe siècle dans la région de Lyon.

(source)

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